Imbuto Foundation à la pointe du combat pour la promotion de la femme rwandaise

Redigé par IGIHE
Le 8 mars 2018 à 07:00

Le Rwanda affiche une volonté politique sans faille de la promotion de la femme. Il en va de même de certaines sections de la société civile rwandaise dont Imbuto Foundation qui trouve que les droits de la femme promus font que celle-ci participe amplement au développement du pays.

La population rwandaise de 11.4 millions est à 52% féminine. Ces indicateurs à eux seuls montrent que les femmes doivent nécessairement peser dans les programmes de développement du pays.

La haute dirigeante d’Imbuto Foundation, Mme Jeannette Kagame, a été longtemps avant visionnaire du rôle essentiel de la femme rwandaise dans le développement du pays. Aussi la Fondation promeut-elle la femme dans ses différentes façades allant de l’éducation à la santé, à la femme participant à l’économie du pays et actrice-cle dans l’inculquation de valeurs culturelles positives à la jeunesse et à la famille cellulaire.


Education de la jeune fille

En 2005, Imbuto foundation a initié une campagne de sensibilisation de la jeune fille rwandaise à poursuivre résolument ses études et de construire sa vie autour de cette valeur et non aux stéréotypes traditionnels qui veulent que l’éducation primaire de la jeune fille tende à la finalité de mariage.

Pour créer une émulation autour de cette nouvelle tendance culturelle pour la fille, Jeannette Kagame a créé un prix INKUBITO Y’ICYEZA qui récompense la jeune lauréate des Humanités et de fin de Cycle primaire qui aura réalisé un score de disiction aux tests nationaux.

Pour rappel, 4665 jeunes filles du pays et de toutes les catégories sociales ont reçu ce prix et 60.000 écolières et élèves ont déjà été sensibilisées à ce sujet.

Un programme de santé reproductive
Imbuto Foundation tient à développer des message relative à la santé reproductive où sont associés parents, éducateurs et agents de santé, tout cela concourant à éviter des grossesses non désirées de la part de ces adolescentes, lesquelles grossesses provoquent des abandons scolaires. Dans ce cadre, un Programme 12+ a été lancé en 2014 et destiné aux fillettes âgées de 10 et 12 ans. Ce programme développe les connaissances sur la santé reproductive, la socialisation, la gouvernance et l’esprit entrepreunarial tendant vers le développement socio économique.

Ce programme est activement dispensé dans dix districts du pays Burera, Gakenke, Gicumbi, Karongi, Musanze, Ngororero, Nyabihu, Rubavu, Rulindo et Rutsiro.
Ici, 30.000 fillettes encadrées par leurs aînées âgées entre 18 et 25 ans formées à la tâche.

Imbuto Foundation insiste sur l’enseignement de la santé reproductive pour les jeunes scolarisées et descolarisées entre 10 et 24 ans avec une insstance sur les connaissances sur le mode de transmission du VIH-SIDA et de grossesses non désirées.

Imbuto Foundation a circonscrit tout le problème. 293.652 jeunes gens (garçons et jeunes filles pubères) ont subi ces enseignements, ils se sont dépistés le VIH, ont été briefés sur les moyens de prévention du SIDA et, pour les garçons, il a été pratiqué la circoncision.

Dans le cadre du Programme FAMILY PACKAGE lancé en 2001, Imbuto Foundation a associé sa mission de promotion de la jeune fille à la lutte contre le SIDA dans la société rwandaise en général avec un déploiement de stratégies de prévention, de distribution des antirétroviraux pour personnes atteintes mais aussi une intervention remarquée pour un soutien apporté à 26.647 mères porteuses du SIDA qui ont mis au monde des enfants normaux, sans VIH.

IMBUTO Foundation avec son programme IMALI, a, en outre, en 2007, participé au renforcement de capacité de la femme rwandaise qui a pu oser approcher les banques et autres institutions de micro finance pour se faire octroyer un crédit bancaire. Ce programme a surtout bénéficié des couches sociales les plus démunies y compris les veuves et les orphelins. IMBUTO a pu appuyer 884 femmes rassemblées dans 14 coopératives.

Les statistiques montrent que ce programme qui a consisté à aguérir les femmes pour qu’elles sollicitent les services bancaires a eu un effet multiplicateur au point qu’on constate qu’elles étaient 5.1% en 2006 à voir un compte bancaire pour monter à 21.8% en 2013 et 62.9% en 2016.


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