Sa campagne se couple toujours de promesses vite tenues. Ainsi, au 15 juillet 2017, alors qu’il faisait sa propre campagne pour la présidentielle du 3 Août 2017, a-t-il constaté que les habitants de ce district Gisagara qui ont des habitations raccordées au réseau national d’électricité n’étaient que 22%, il avait alors promu qu’elles passeront à 90% d’ici 2023.

Depuis lors, REG/la Compagnie nationale d’Electricité, ex-ELECTROGAZ, est sur pied levé pour atteindre cet objectif.

Outre que ce pari n’est pas facile, il est tout aussi lucratif en terme de recettes de l’Office National des Recettes car il suffira que quelques deux millions de ménages de citoyens rwandais soient raccordés à l’électricité pour voir les activités de ces derniers se diversifier et augmenter drastiquement le temps de travail et par conséquent booster la productivité de ces derniers avec un impact immédiat de la taxation publique sur les produits Made in Rwanda.

Entretemps, la politique électorale rwandaise veut que chaque parti en lice présente sa liste bloquée de candidats. Le FPR arbore une liste de 80 candidats députés y compris des candidats de petits partis (PDI/Parti Démocrate Idéal, PSR/Parti Socialiste Rwandais, PDC/Parti Démocratique Centraliste, PSP/Parti pour la Solidarité et le Progrès, PPC/Parti pour le Progrès et la Concorde et l’UDPR/Union Démocratique du Peuple Rwandais) qui ont décidé de se faire remorquer par le FPR.

Deux nouveaux partis les Verts rwandais rassemblés au sein du DGPR/Democratic Green Party of Rwanda et PS Imberakuri se sont joints aux traditionnels PSD/Parti Socio Démocrate et PL/Parti Libéral pour faire cavaliers seuls, chacun d’entre eux cherchant à mesurer sa popularité et à mériter ses sièges au Parlement.

Au cours de ces législatives du 2 au 4 septembre prochain, quatre candidats libres sont dans la course. Ils cherchent eux aussi à apprécier leur cote de popularité en priant les citoyens rwandais de leur donner au moins les 5% de voix exigées pour gagner un siège parlementaire.
Il s’agit de Ntibanyendera Salim, Sebagenzi Ally Hussein, Mpayimana Elie et Janvier Nsengiyumva.

Parviendront-ils à gagner le pari ? Si oui, ils auront prouvé que le Rwanda est prêt à dépasser la formule des listes électorales bloquées de partis.