L’ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kabale, en tournée dans plusieurs villes françaises pour rencontrer ses compatriotes, parle des progrès du Rwanda et fustige ceux qui colportent des informations mensongères sur leur pays.
Au cours de sa tournée, l’ambassadeur du Rwanda en France est allé samedi dernier à la rencontre de la communauté rwandaise du Nord Pas De Calais, a l’extrême Nord de la France. Il visitera également les Rwandais de Lyon selon « Rwandaises.com », un site web qui s’intéresse à la diaspora rwandaise.
Après la présentation de ses collaborateurs, Kabale a expliqué comment il conçoit sa tache d’ambassadeur en France et la proximité qu’il veut établir entre l’Ambassade et ses concitoyens vivant en France.
En introduction, il a regretté que nombre de Rwandais ne connaissent pas le chemin de l’Ambassade. Que des personnes, souvent rwandaises, s’adonnent à un exercice de dénigrement de leur pays.
« Ceux qui salissent le Rwanda par des écrits ou des paroles mensongers se salissent eux-mêmes et vous salissent tous », a-t-il déploré.
Mais la partie la plus longue de l’exposé de l’ambassadeur fut un compte-rendu méticuleux de ce qu’il a constaté lors de son récent voyage au Rwanda. « Uko Rwanda rumeze » (comment le Rwanda va, aujourd’hui).
Il a passé en revue la qualité des infrastructures routières, la propreté, les progrès remarquables en matière de santé publique. Entre autres exemples, 92% des Rwandais sont aujourd’hui couverts par une mutuelle de santé contre seulement 3% il y a 8 ans. La lutte contre le paludisme, surtout par la généralisation des moustiquaires, a atteint des résultats incroyables. Seuls 2% de la population, contre 27% il y a quelques années, sont traités pour le paludisme. Ajoutons que toutes les personnes diagnostiquées VIH positif sont soignées.
L’Ambassadeur a, en outre, réfuté l’idée trop répandue qui fait croire que les efforts consentis au développement sont réservés aux seuls centres urbains.
Kabale a longuement insisté sur le fulgurant changement des mentalités économiques qui fait du paysan un travailleur avec un revenu, des actions, et non plus seulement des haricots et des patates.
Ce bouleversement des mentalités, a-t-il fait savoir, a nécessité des instruments financiers originaux, efficaces et généralisés : le RIF (Fond d’Investissement du Rwanda), les Coopératives, avec à la clef un crédit pour tout projet (agriculture ou élevage). Et sur 100 francs prêtés, 25 francs sont un don de l’Etat rwandais. C’est encore l’Etat qui distribue les semences.
Photo : Jacques Kabale, ambassadeur du Rwanda à Paris
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