Cela a placé le Président Museveni dans un dilemme, celui de savoir s’il doit croîre en ce que lui disent ses services de renseignement ou respecter les instances diplomatiques des pays dequels il a expulsé les ressortissants qui étaient des fonctionnaires de MTN Ouganda.
C’est une histoire à dormir debout.
Tout a commencé il y a deux semaines avec l’expulsion du territoire ougandais de 3 agents du MTN Ouganda. L’Ouganda a lors subi une forte pression de la part de 3 pays, la France, l’Italie et le Rwanda dont proviennent ces agents de MTN Ouganda. Il a été demandé à l’Ouganda d’expliquer l’origine des accusations de ses services de renseignement selon lesquels les ressortissants de ces 3 pays seraient des espions.
Le Français Olivier Prentout était chargé de la publicité, la Rwandaise Annie Bilenge chargée du commerce, l’Italienne Elsa Muzzolini chargée des finances. Ces trois ont été expulsés au mois de janvier 2019, accusés d’appuyer une mobilisation incitant la population à la désobéissance contre les impôts initiés l’année dernière et imposables aux réseaux sociaux et au transfer monétaire téléphonique.
Le Président Museveni avait accepté d’alléger l’affaire.
The East African rapporte que la semaine passée, avant que le Président Museveni ne s’envole pour Addis Abeba en Ethiopie au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, il avait rencontré l’Ambassadeur de la France, Stephanie Rivoal, et qu’ils s’étaient entretenus sur l’expulsion des agents du MTN Ouganda.
Le Président ougandais aurait dit qu’il pouvait tolérer l’incitation à la désobéissance populaire du payement des impôts orchestrée, selon lui, par les expulsés, mais s’est gardé de se prononcer sur leur accusation d’être les espions au compte du Rwanda.
Aucune explication non plus sur l’expulsion de Vanhelleputte.
Cependant, bien avant qu’il ne soit expulsé, il avait dit à ses collègues qu’il est coupable d’avoir parlé aux gens qui ont été chassés de l’Ouganda, comme le lui avaient dit les services de la sécurité. Le Président du Conseil d’Administration de MTN Ouganda, Charles Mbire, a dit qu’il ne comprend rien à ce qui est entrain de se faire, qu’il faut attendre les explications des services de renseignement.
Les fonctionnaires de MTN étaient espionnés à leur insu.
Vanhelleputte, arrivé é la MTN en 2016, a été expulsé deux jours après qu’il ait renvoyé du service l’ougandais Anthony Katamba, chargé des affaires juridiques dans cette société, pour avoir menacé son patron qu’il sera expulsé du pays. Si Vanhelleputte n’a pas été expulsé ensemble avec ses 3 collègues, c’est qu’il ne s’était pas rendu, lui, à la réunion tenue au Rwanda.
Tout est tramé par Anthony Katamba, agent de MTN Ouganda depuis 18 ans et qui travaillait comme espion de l’Etat. Il n’était pas en bons termes avec Vanhelleputte pour ses menaces permanentes et son comportement hautain.
Les documents des procès judiciaires de 2015 du Tribunal font état d’un Katamba au service des renseignements qui harcelait les agents de la société et les forçait de reconnaître des fautes qu’ils n’avaient pas commises.
Patrick Ssentongo est l’une de ses victimes. Battu par le Policier Nixon Agasirwe pour lui usurper de l’argent sous les ordres de Katamba, il a dû signer un document pour reconnaitre une faute fictive, document auquel la Cour n’a pas donné de valeur. Ce Policier est aujourd’hui emprisonné pour détention et expulsion illégale des réfugiés rwandais.
Dans la lettre de suspension, le MTN a dit que pour avoir impliqué la société dans divers procès, Katamba a prouvé qu’il n’avait plus la capacité d’être son conseiller juridique. Katumba aurait refusé de prendre la lettre et s’est mis à menacer Vanhelleputte qu’il vient de signer sa propre expulsion, qu’il allait suivre les autres.
MTN Ouganda a payé l’année passée, des impôts équivalant à 151 milions $, soit 27 milions $ de plus par rapport à l’année précédente. Cette société vient de passer un bon bout de temps dans un climat malsain avec le pouvoir de Kampala.
C’est dans ce cadre que des gens armés venus du service de sécurité intérieure (ISO) ont attaqué leurs bureaux et intimé aux agents d’ouvrir le poste des informations. Le contrat de 20 ans pour travailler en Ouganda vient d’expirer. Il lui a été demandé de payer 100 milions $ pour un autre contrat de 10 ans, mais les négociations ont abouti à un accord de payer 58 milions $.
C’est une action qui a fort courroucé le Président Museveni, lequel a vite écrit à la Commission chargée de la Communication (UCC) pour lui dire qu’il a été attristé de voir que la MTN Ouganda a été taxée de si peu de milions.
Seulement il est dit que tout n’est pas encore décidé.
Se pourrait-il que même la société MTN Ouganda risque l’expulsion du pays pour avoir payé si peu et provoqué ainsi l’îre du vénérable Président ? On en rirait un bon coup.
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