Arrêté et jeté en prison depuis décembre 2016 soupçonné d’être un espion du Rwanda au Burundi, Jacques Bihozagara, ancien ministre et diplomate rwandais ayant choisi le Burundi comme résidence pour sa retraite, est mort opinément et de façon inexpliquée le 30 mars dernier dans la Prison de Mpimba.

Eugène Muligande, Chef de la famille du défunt. Il réclamme une autopsie pour établir la cause de la mort de Bihozagara

La famille du défunt a tenté de récupérer le corps qui lui a été donné à condition qu’elle signe ce mardi 5 avril 2016 que la cause du décès est naturelle.

L’assassinat de Bihozagara, crime commis contre le Rwanda

Le chef de la famille de feu Bihozagara, Eugène Muligande, a remercié le gouvernement rwandais pour les attentions qu’il a données à la famille du défunt en ces moments douloureux.

Au premier plan, la fille Isaro Bénita et la femme du décédé

"(Cet assassinat) est un crime commis contre tous les Rwandais. Le Gouvernement rwandais devrait apporter tout son concours et faire toutes les investigations possibles sur cet assassinat. C’est une grave violation des droits de l’homme. Nous demandons qu’il soit conduit une enquête internationale à ce sujet", a dit Eugène Muligande.

La fille du défunt, Benita Isaro, a elle aussi insisté sur l’établissement des causes de la mort de son père.Il pèse de lourds soupçons de son empoisennement par les autorités ou agents de la Prison de Mpimba où il était emprisonné. Seule l’autopsie pourra en donner des preuves.