Le Bénin s’attèle à redorer l’image de son Assemblée nationale

Redigé par igihe
Le 6 décembre 2016 à 09:33

Redorer l’image des députés béninois et du travail législatif. C’est l’objectif du Plan de développement et de modernisation de l’Assemblée nationale. Adopté en novembre par les parlementaires, il a été présenté lundi 5 décembre aux chefs de missions diplomatiques et aux partenaires techniques et financiers, en présence du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui appuie cette réforme. Car il faut la financer.
Les Béninois ne sont pas satisfaits de leurs députés. Ils se plaignent de leur (...)

Redorer l’image des députés béninois et du travail législatif. C’est l’objectif du Plan de développement et de modernisation de l’Assemblée nationale. Adopté en novembre par les parlementaires, il a été présenté lundi 5 décembre aux chefs de missions diplomatiques et aux partenaires techniques et financiers, en présence du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui appuie cette réforme. Car il faut la financer.

Les Béninois ne sont pas satisfaits de leurs députés. Ils se plaignent de leur propension à créer des partis, à passer de l’un à l’autre, de la corruption, du manque d’information.

Les députés s’engagent donc à transformer le Parlement, sous l’impulsion de leur président Adrien Houngbédji. « Le renforcement de la démocratie passe inévitablement par le renforcement du Parlement, c’est-à-dire un Parlement à même de faire des lois de qualité, qui contrôle efficacement l’action du gouvernement parce que lui-même doté de moyens efficaces pour le faire. Un Parlement capable d’établir une interaction permanente entre ses membres d’une part et les populations qu’il représente d’autre part. Notre niveau de performance doit être considérablement amélioré », reconnaît-il.

Trouver les financements

Ce chantier a un coût : près de 7 milliards de francs CFA (autour de 10 millions d’euros). L’Assemblée nationale apporte 30% et cherche des financements.

« Notre interlocuteur principal c’est l’exécutif. Nous ne sommes pas en mesure de fournir des appuis importants financiers à l’Assemblée nationale. Néanmoins, nous pouvons certainement avoir un partenariat qui viserait surtout des appuis techniques », explique Katrina Sharkey, représentante de la Banque mondiale au Bénin.

Les députés se donnent un peu de temps, jusqu’en 2024, soit deux législatures, pour la mise en œuvre de ces réformes. Mais les premiers changements doivent intervenir d’ici deux ans.

ave rfi.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité