Le chef de la diplomatie syrienne conditionne les pourparlers à propos du Sud

Redigé par IGIHE
Le 3 juin 2018 à 06:47

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a lié samedi 2 juin la participation de Damas à des négociations sur le sort du sud du pays, contrôlé en partie par la rébellion, au retrait américain d’une autre région située à la frontière syro-irako-jordanienne.
Les déclarations de Walid Mouallem interviennent alors que la tension monte dans la partie méridionale du pays, où l’armée syrienne envoie d’importants renforts en vue d’une offensive à Deraa et Quneitra. Ces deux provinces, limitrophes de la (...)

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a lié samedi 2 juin la participation de Damas à des négociations sur le sort du sud du pays, contrôlé en partie par la rébellion, au retrait américain d’une autre région située à la frontière syro-irako-jordanienne.

Les déclarations de Walid Mouallem interviennent alors que la tension monte dans la partie méridionale du pays, où l’armée syrienne envoie d’importants renforts en vue d’une offensive à Deraa et Quneitra. Ces deux provinces, limitrophes de la Jordanie et du Golan occupé par Israël, sont contrôlées en partie par les rebelles. Les jihadistes du groupe Etat islamique sont présents dans une poche de 250 kilomètres carrés, dans le bassin du Yarmouk.

La condition posée par Walid Mouallem pour des pourparlers sur le sud syrien survient alors que des informations circulent sur une proposition russe visant à consolider le cessez-le-feu en vigueur depuis juillet 2017 dans cette région. Le plan russe consisterait en un retrait américain de la base de Tanaf, à la frontière syro-irako-jordanienne, en contrepartie d’un recul des forces iraniennes à 60 kilomètres d’Israël.

Mais Walid Mouallem a nié la présence de troupes iraniennes dans son pays, affirmant que l’Iran dispose uniquement de conseillers en Syrie. Cette présence est, selon lui, tout à fait légale, car elle intervient avec l’accord de Damas, ce qui n’est pas le cas des forces américaines, turques et françaises, déployées dans le pays.

par Reuters


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