Mitterand, Juppé, Védrine...Aventure au Rwanda : Les Français pris en otage des politiciens froids

Redigé par Deo Ntarugera Koya
Le 18 avril 2014 à 03:32

Le peuple français est tenu en otage par une clique de politiciens de droite et de gauche soi-disant (tous les mêmes) qui se succèdent à la tête de l’état français, sous une forme dite d’alternance démocratique. Il n’y a pas de démocratie en France, pas plus qu’en Angleterre ou en Amérique. C’est une mythologie surannée qu’est cette démocratie occidentale dont on nous rebat les oreilles en nous exigeant d’en faire une réplique en pays africains.
Avec l’épisode croustillante du scandale retentissant du (...)

Le peuple français est tenu en otage par une clique de politiciens de droite et de gauche soi-disant (tous les mêmes) qui se succèdent à la tête de l’état français, sous une forme dite d’alternance démocratique. Il n’y a pas de démocratie en France, pas plus qu’en Angleterre ou en Amérique. C’est une mythologie surannée qu’est cette démocratie occidentale dont on nous rebat les oreilles en nous exigeant d’en faire une réplique en pays africains.

Avec l’épisode croustillante du scandale retentissant du ministre socialiste Cahuzac qui a failli coûter à Hollande sa présidence, l’on s’est vite rendu compte que le gouvernement français était fait d’hommes peu scrupuleux qui abusent le peuple français qu’on a déjà pitoyablement converti en une foule de misérables qui se laissent mentir et appauvrir chaque jour davantage le plus démocratiquement du Monde.

Grandes lignes du Génocide des Tutsi conçu à l’Elysée ?

Au nom du peuple français, le président Mitterrand et son gouvernement ont conçu et exécuté un génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 : le second génocide majeur du 20ème siècle.

Le dernier round du génocide contre les tutsi du Rwanda, avril-juillet 1994, était conçu dans le bureau du président de la république française, le bureau de François Mitterrand : à l’ELYSEE. C’est donc une affaire politique française.

Le Ministre français des Affaires étrangères au moment des faits macabres de génocide des Tutsi. Il ne pardonnera jamais à Paul Kagame de lui avoir pris des mains de la France, ce bastion rwandais.

Ce génocide était perçu en haut lieu en France comme un antidote à l’intraitable question de l’armée rebelle de Kagamé qui, au mois de février 1993, donnait tous les signes d’une victoire militaire sur les armées du président Habyarimana Juvénal, le poulain de Mitterrand.

La solution pure et simple était donc le double effacement des tutsi et des hutu devant les avancées de la pugnace rébellion du FPR dont la clique de politiciens français voulait qu’elle se retrouve dans un pays sans population.

Effacer les tutsi en les exterminant pour ensuite mettre les hutu sur les routes de l’exil massif.

Opération Turquoise : entre l’humanitaire et le renseignement militaire

En mi-juin 1994, monsieur Mitterrand, Président disait clairement aux journalistes internationaux à Pretoria, Afrique du sud, où il était en visite officielle :

"... la victoire militaire du FPR est certainement certaine, mais sa victoire politique est certainement incertaine".

Mitterrand savait bien ce qu’il disait et pourquoi, mais c’était sans compter avec les aléas politiques des années qui allaient suivre.

Au moment où Mitterrand parlait, le génocide s’achevait presque. Restait le moment de sonner l’heure du début de l’exode des hutu en direction du Congo-Kinshasa (alors dit zaïre) et de la Tanzanie principalement.

LaFourcade, commandant de l’Opération turquoise. Les arrières sont bien gardées. Politiciens et armées génocidaires peuvent battre en retraite en rangs serrés.

Au mois de mai 1994, Mitterrand avait malignement pris la précaution d’envoyer ses barbouzes habillés en diplomates chez le président Mobutu Sese Seko du Zaire pour obtenir de lui qu’il tienne les portes de l’Est de son pays larges ouvertes pour accueillir les armées - ainsi que les armements- du gouvernement rwandais génocidaire qui étaient en instance de déconfiture et débandade. Mitterrand ne demandait pas une faveur à Mobutu : il faisait plutôt un marchandage qui voisinait le chantage.

Qu’est-ce que Mitterrand vendait-il à Mobutu au mois de mai 1994 ?

Le Président François Mitterrand, Froid devant les intérêts de l’Etat Français. On peut décimer tout ce qui est menace et autre y relatif que cela ne lui dirait rien.

A un Mobutu très malaisément installé dans son palais de la dense forêt équatoriale depuis trois ans déjà, harcelé et malmené par la presse zaïroise enclenchée par de pauvres politiciens zaïrois en soi-disant quête de démocratisation du zaïre ; lequel Mobutu venait de passer trois ans en quarantaine diplomatique (il ne pouvait même pas recevoir un visa de sortie du Zaire) pour la tragique et monstrueuse affaire des tueries massives, à l’arme blanche par l’armée nationale, des étudiants du campus universitaire de Lubumbashi au Katanga.

A ce Mobutu, Mitterrand vendait la perspective d’une sortie de quarantaine, à la condition de recevoir sur son territoire armées et armements du gouvernement génocidaire du Rwanda. Ce fut fait en juillet 1994.

Et en août 1994, Mobutu reprenait sa canne et sa toque pour se rendre au sommet de Biarritz.
Depuis vingt ans, ces armées génocidaires sont là à jouer le jeu de la France qui n’a jamais admis sa défaite au Rwanda par Kagamé et son armée rebelle en 1994.

La France officielle rêve toujours de mettre hors jeu le régime FPR-ien installé à Kigali le 19 juillet 1994. Il est permis de rêver, mais dans le cas de la France c’est malheureusement aux dépens des milliers de filles et de femmes qui se font violer et empaler jusqu’a ce jour ; de la vie des millions de Congolais qui continuent à ce jour à périr sans trop savoir pourquoi !

La Monusco plantée et pilotée au Congo par la France usant de mille astuces pour berner l’ONU et la communauté internationale est un cheval de Troie nouvelle version devant détruire le Congo et ses environs immédiats.

Hubert Védrine, secrétaire général de la présidence de la République, de 1991 jusqu’au départ de Mitterrand en 1995, homme de toutes les combines.

De même que l’antique ville de Troie fut détruite grâce à la ruse du stratège Général Ulysse usant de son immense cheval planté à l’entrée de la cité de Troie, le Congo se fait détruire sous nos yeux par la ruse des stratèges français et leur MONUSCO. On se demande pourquoi le Rwanda n’exige pas le limogeage du diplomate français Ladsous, chef du département du maintien de la paix de l’ONU à New York. Ladsous était de ces français qui pilotaient l’exécution du génocide des tutsi en avril-juillet 1994.

Cette clique de politiciens qui agit dans ses propres intérêts mais au nom du peuple français se meurt peu à peu et ne sera plus là en quelques années pour rendre compte de ses crimes qui s’accumulent en région des Grands Lacs Africains. Qui doit en dernier ressort assumer cette responsabilité criminelle ? C’est le peuple français bien sur !


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