Le Président Paul Kagame a reçu ce jeudi 06 août 2015 l’Envoyé Spécial pour le Burundi du Secrétaire Général de l’ONU, Abdoulaye Bathily. L’entretien a porté sur l’insécurité qui prévaut au Burundi.
"Pour un observateur qui suit de près la situation burundaise, si rien n’est fait pour ramener le calme, la situation s’empire davantage au Burundi. Il est impérieux que tous les partenaires locaux et étrangers contribuent d’une façon ou d’une autre au rétablissement de la paix dans ce pays", a dit Bathily invitant l’ONU à y jouer un rôle de plus en plus actif.
Pour cet Envoyé Spécial, personne ne gagne à voir le Burundi retourner dans la période d’insécurité caractérisée d’il y a 20 ans. Au contraire, a-t-il dit, si une telle situation se rééditait, ses conséquences s’étendraient sur toute la région.
Il y va de la responsabilité des Barundi de dépasser cette situation par le dialogue, a-t-il dit. "C’est le moment pour le Burundi de se développer. Ce n’est pas le moment de s’entretuer de façon sauvage. Ceci donne une mauvaise image du continent africain", a-t-il dit.
Non à la solution militaire
Pour cet Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Burundi, l’option militaire viendrait en dernier recours car elle amène son lot de problèmes.
"Beaucoup de gens mourraient. Si rééllement il y a des Barundi sages, citoyens et gouvernants, de tous les camps des protagonistes, ils doivent s’asseoir et régler pacifiquent leur contentieux dans l’intérêt de tous", a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l’entretien avec le Président Paul Kagame.
Abdoulaye Bathily a été récemment un médiateur dans la crise burundaise. Il a été récusé par la partie gouvernementale qui lui reprochait de convoquer des rencontres à la va-vite avant de faire le contour du problème.
Bathily est nommé Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Burundi alors que les assassinats se sont exacerbés avec l’embuscade mortelle du 2 août dernier tendue contre le Gén. Adolphe Nshimirimana qui était en charge de la lutte contre les manifestations contre le régime Nkurunziza.
Peu après ce forfait, un activiste des droits de l’homme au Burundi, Pierre Claver Mbonimpa a lui aussi été victime d’une tentative d’assassinat non réussie.
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