Le Président Ivoirien, Alassane Ouattara, a confirmé sa participation à la rencontre et il sera à Kigali du 25 au 27 Mai 2018.

Depuis le début de l’octroi du Prix Mo Ibrahim en 2006, ce Prix a été décerné quatre fois. Il est attribué aux Chefs d’Etat qui sont arrivés au pouvoir et qui l’ont quitté par voie démocratique, après des réalisations et des performances bénéfiques pour la population.

Le dernier lauréat de ce Prix est l’ex-Président Namibien, Hifikepunye Pohambo en 2017. Durant ces trois dernières années, aucun lauréat n’a été désigné, car personne n’a rempli les critères.

Les ex-présidents qui ont reçu ce Prix avant Ellen Johnson Sirleaf sont : Pedro Pires de Cap Vert en 2011, Festus Mogae du Botswana en 2008, et Joaquim Chisano du Mozambique en 2007. Ce Prix n’a pas été décerné pour les années 2009, 2010, 2012, 2013 et 2015.

Le Prix est donné par le richissime soudanais Dr Mohammed Ibrahim, célèbre vendeur des téléphones et propriétés de la Société de Communication Celtel.

Le Prix a une valeur de $5 millions donnés en dix ans. L’on ajoute $200 mille donnés au Lauréat chaque année jusqu’à sa mort. Le Lauréat reçoit d’autres $200 mille chaque année pour financer des activités bénéfiques à la population.

Ellen Johnson Serleaf a été lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2011. Elle a dirigé le Liberia pendant douze ans. Elle vient d’être remplacée par l’ex-footballeur Georges Weah. Johnson Serleaf (79 ans) a reconstruit son pays déchiré par la guerre.

Dommage que ce prix est donné uniquement aux présidents vivants quand on sait que des exemples vivants d’altruisme témoignés par d’anciens présidents décédés, les Lumumba (congolais) et Louis Rwagasore burundais, Julius Nyerere de Tanzanie, Thomas Sankara de Burkina faso ont laissé derrière eux une oeuvre politique intense et des familles extrêmement pauvres. Ceux-là et bien d’autres encore ne devraient-ils pas être dissociés des Mengistu (Ethiopie), Idi Amini Dada (Uganda), Peter Botha (RSA), Mobutu (Zaire), Houphouet Boigny (Cote D’Ivoire)...?

Cela montrerait que le Prix Mo Ibrahim sait réellement reconnaître les mérites d’illustres hommes politiques africains décédés et tombés dans l’oubli.

Avec ARI-RNA