Le rêve de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela de bâtir l’unité, la démocratie, sans racisme et sans sexisme n’est pas accompli, a déclaré lundi le vice-président Kgalema Motlanthe.

« Le rêve de Nelson Mandela ne s’est pas achevé avec l’avancée démocratique de 1994 dans notre pays. Il ne s’est pas achevé non plus avec son décès. Son rêve de bâtir l’unité, la démocratie, sans racisme et sans sexisme n’a commencé que quand, pour la première fois, tous les Sud-africains ont exercé leur droit de vote pour le gouvernement », a déclaré M. Motlanthe lors d’une session parlementaire.

La mise à l’épreuve est cependant si les héritiers de son rêve, les héritiers de sa vision et les adhérents à sa philosophie pourront faire entrer le rêve pour lequel il a vécu dans la prospérité.

Après la peine, les célébrations et les réflexions sur la vie de Mandela, la question sur la façon de réaliser son rêve doit trouver réponse, a expliqué M. Motlanthe.

« Si nous arrivons à faire de son rêve une réalité, cela inspirera le reste du monde. Une attente légitime que le monde a de nous est que si nous pouvons produire une personne comme Nelson Mandela, nous pouvons donner lieu à une période progressive où tous les maux du passé ne trouvent leur place que dans un souvenir éloigné », a indiqué M. Motlanthe.

Le parlement sud-africain s’est réuni lundi en l’honneur de Nelson Mandela, décédé d’une longue infection pulmonaire le 5 décembre à l’âge de 95 ans.