Les autorités du Ministère rwandais de l’Agriculture prévoient pour cela que dans le plan 2018-2023, il sera dépensé 2700 milliards de francs qui iront dans la recherche et la vulgarisation agro élevage, dans la lutte contre les maladies attaquant les cultures.
Un autre volet sera aussi privilégié ; celui de la transformation agro alimentaire et commercialisation suivie de formations destinées aux fermiers pour qu’ils maîtrisent l’irrigation de leurs cultures.

Ce Programme ambitieux a été lancé par le Premier Ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente qui, avec la complétion de ce dernier, voit la réduction de la pauvreté reculer de plus de 20 points passant de 39.1% à 15%. En d’autre termes, quoique ces projections n’ont pas été annoncées par le Premier Ministre, le programme fera que l’agriculture rwandais qui emploi plus de 80% de la population, se verra occuper la première place dans la contribution au PIB.

« L’agriculture, à elle seule, connaîtra une croissance de 6% régulièrement chaque année au cours de ces 5 ci- devant années », a-t-il rêvé tout haut trouvant que ce rêve est parfaitement réalisable. Aussi faudra-t-il que le gouvernement rwandais embauche au moins 2 ingénieurs agronomes supplémentaires et 2 sociologues économistes de développement pour 800 familles de fermiers. Ces derniers étant en moyenne établis dans chacune des 2148 cellules administratives du pays.

Les agronomes (un agronome et un vétérinaire) et les 2 sociologues du développement, chacun en ce qui le concerne, animeront le fermier agricole qui se doublera d’éleveur afin de produire une quantité nécessaire d’engrais naturels pour fumer ses cultures et produire des denrées bio.

En d’autres termes, le gouvernement embauchera complémentairement 8.592 experts en matière agricole avec un bon barème salarial et un contrat précis de cinq ans non renouvelable, le temps de former sérieusement les fermiers et de leur laisser des méthodes nouvelles de production et de transformation de leurs produits mais aussi celles d’association coopérative, corporative, assemblage de capitaux,… afin de produire quantitativement et qualitativement.

Ce serait dommage que les 2.700 milliards de francs consommables en cinq ans laissent le fermier agricole rwandais en l’état actuel avec son conservatisme stérile, sa houe et serpette et ses minuscules parcelles cultivables et une agriculture-élevage de semi-subsistance qui répond aux besoins des familles au lieu d’être commerciale.
Au cours de cette cérémonie de lancement de la quatrième phase de PSTA, le Premier ministre trouve que la période où courra le Programme verra la création de 214.000 nouveaux emplois chaque année. Ce qui est une bonne chose. Mais il ne décrit pas les activités tendant au changement de mentalité et d’attitudes des fermiers face au quotidien de la production agricole.
Images de la cérémonie

Le Premier Ministre Dr Edouard Ngirente dans son discours inaugural de PSTA IV