Les affirmations selon lesquelles les Fdlr auraient perdu leur force, qu’elles ne sont plus une menace contre les peuples de la région dont le Rwanda. Hélas ! On devrait mettre en doute de tels gens qui promeuvent cette opinion.
Ces Fdlr continuent de semer la mort dans cet Est de la RDC et se déploient plus loin au Burundi dans l’espoir d’exporter, pour plus tard, leur violence au Rwanda. Des analystes politiques de la Région des Grands Lacs pensent bien que certaines puissances occidentales dont la France continuent à les protéger dans l’espoir qu’ils satisferont leurs intérêts géostratégiques.
Dans leur fief Est RDcongolais, ces Fdlr montrent qu’elles n’ont rien perdu de leur barbarité. Elles tuent « dix-huit victimes (lors) de leur dernière attaque dans la nuit du 6 au 7 janvier (qui) ont été portées en terre, vendredi 8 janvier, dans la cité de Miriki, située à 110 km au Nord de Goma (Nord-Kivu), en présence des membres de la délégation mixte Monusco-gouvernement », rapporte Radio Okapi de ce 8 janvier 2016 et montrant que le capital de sympathie des Congolais envers les éléments Fdlr est nul.

Quid de la mission de stabilisation des institutions de la RDC, la MONUSCO ?
Cette Monusco est sous l’influence française avec un chef Hervé Ladsous à la tête du DPKO (Département onusien de Maintien de la Paix).
« Celle-ci n’a reçu aucun ordre de la part du chef du DPKO pour pourchasser les Fdlr autant que cela avait été convenu au début de cette année qui s’écoule 2015 à l’expiration de l’ultimatum du 2 janvier 2015 leur donné. Sans contredit, l’ambassadeur Hervé et sa France ne veulent pas toucher à ces Fdlr », a tenté de comprendre la situation Déo Ntarugera, analyste politique et dirigeant de la Fondation Rufari de l’Est de la RDC.
Les Fdlr s’étendent aussi au Burundi : Rôle la France joue-t-il dans ce jeu criminel ?
Le Rwanda, on peut dire qu’il est de plus en plus assiégé par ces Fdlr qui veulent revenir au pays les armes à la main. Entretemps, elles ne peuvent que prêter main forte à une milice burundaise IMBONERAKURE qui voudrait, elle aussi, être rompue aux méthodes de barbarie afin de sauver le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
« Le "renseignement" burundais a été formé avec l’aide de "spécialistes" français. On sait bien que les méthodes enseignées là sont celles dites de la "guerre révolutionnaire" – et le fait que tortures et disparitions sont pratique constante le confirme.
On comprend que la France est aussi intervenue pour organiser la garde présidentielle de Nkurunziza, dite de "protection des institutions". Et on vérifie que celle-ci est le fer de lance de la répression.
Quant à l’apparition des milices Imbonerakure, elle est effectivement sur le modèle des Interahamwe rwandais – or, on sait combien les Français ont pu s’impliquer dans la formation de celles-ci », écrit l’intellectuel français Michel Sitbon, directeur d’une revue ‘‘La Nuit Rwandaise’’. Il réagissait à un texte portant titre : « Que fait la France au Burundi ? » écrit par Déo Ntarugera sur le web.
« … le régime de Nkurunziza est soutenu à bout de bras par l’aide internationale sans laquelle il ne pourrait payer les salaires de ses policiers comme ceux des agents de la garde présidentielle, et tomberait vraisemblablement très vite. Il semblerait que le budget de la coopération française serve à engloutir les dépenses les plus inavouables », enchaîne l’intellectuel français soupçonnant un gros coup à long terme ourdi par la France qui, par la présence de troupes Fdlr au Burundi renforçant le régime Nkurunziza, ne peut que viser par la suite un Rwanda voisin qui ; point de mire de cette France officielle. Celle-ci ne pardonnera jamais Kagame et son FPR d’avoir arrêté le génocide.
Elle ne peut que, si pas sympathiser avec des présumés génocidaires rwandais résidant sur son territoire, elle les couvre en attendant que la situation politique rwandaise change de main.

La preuve ?
Depuis qu’il est institué un pôle "génocide et crimes contre l’humanité" du TGI de Paris est institué en 2013, la justice française a-t-elle répondu aux attentes des citoyens rwandais qui veulent que les grandes questions de génocide des Tutsi et de l’unité et réconciliation se tassent afin qu’ils pensent sérieusement à se reconstruire économiquement et durablement ?
Cette justice française a-t-elle compris qu’elle pouvait, pour le bonheur des citoyens rwandais, emboîter le pas à l’Allemagne voisine qui a tout fait, en traînant en justice les deux chefs politiques des Fdlr Dr Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni (17 novembre 2009), pour émécher la force de ce mouvement dirigé si pas par des commandants ayant commis le génocide au moins par des hommes mus par une idéologie génocidaire qui faisait de gros ravages dans les troupes.
La puissante France officielle blessée par l’actuel régime rwandais soutenu par une grande section de la société civile française, sous l’accusation tangible d’avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsi de 1994 se cabre et s’immobilise au lieu de reconnaître les faits autant que l’ont fait les Américains ou l’ONU.
Compte-t-il sur le déploiement spatial des Fdlr du Nord Kivu congolais en passant par Bukavu, Kamanyola, Luvungi, Kiliba, Uvira au Sud Kivu puis Bujumbura, Cibitoke, Kayanza, Ngozi et Kirundo au Burundi pour , le moment propice, en une guerre éclair envahir le Rwanda et prendre leur café à Kigali ?
Je crains que, sousle titre de « Que fait la France au Burundi » du texte de Déo Ntarugera de Rufari International, les intentions françaises sont bien affichées. Cette France sait qu’il ne sert à rien de se presser, qu’il faut laisser le fruit mûrir et pourrir.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!