La dernière séance de ce lundi 2 mars de la douzième retraite des dirigeants du pays a été caractérisée par des débats centrés sur les progrès et défis en matière de santé, sur la protection de l’enfant et de sa mère, sur le renforcement de capacité de collaboration des secteurs public et privé dans la préparation des rencontres et fora, foires et expositions internationaux et surtout sur la facilitation des démarches administratives et autres des investisseurs privés opérant ou soucieux d’opérer au Rwanda.

"Il y va de nos responsabilités d’asseoir des stratégies fermes et claires pour améliorer davantage la qualité de la santé et des bonnes conditions de vie des citoyens rwandais", a-t-il dit s’adressant aux membres de l’atelier de réflexion sur les défis de la santé dont la Ministre Agnès Binagwaho (Santé), Députée M.R. Mureshyankwano et Dr J.D Gatsinga. Ce dernier représentait les cabinets médicaux et cliniques privés du Rwanda.

Cet atelier a réfléchi sur les stratégies de lutte efficace contre la Malaria qui est réapparue et fait rage durant ces deux dernières années. Il a relevé une campagne non vigoureuse dans la sensibilisation populaire contre la malaria et l’usage de moustiquaires. L’atelier a également sur les stratégies à adopter pour étendre davantage l’assurance Mutuelle de Santé à un plus grand nombre de Rwandais.

A la question de l’atelier sur la promotion des investissements, le président Paul Kagame trouve que les investissements privés au Rwanda sont pressentis comme espoir du Rwanda économique avec une grande quantité de création d’emplois non agricoles et générant les devises de par l’exportation de produits rwandais.

"Il faut que nous sortions d’ici avec une nouvelle détermination de bien faire. Les leçons que nous venons d’apprendre ici ne doivent pas y rester. Continuez le débat partout où vous opérez", a indiqué Kagame aux hauts dirigerants du pays qui, pour sauver la face, la plupart d’entre eux disaient que les recommandations de la précédente retraite ont été mises en application et réalisées à 70% ; chose que le Président semble ne pas avoir accepté.

Changement de ton et rappel à l’ordre

Pour montrer qu’ils doivent travailler davantage et accomplir les projets commencés, il a demandé aux dirigeants si en n’accomplissant pas leurs responsabilités, ils les laissent s’achever par quelqu’un d’autre.

Le Président Kagame a montré qu’une certaine opinion occidentale trompeuse vient amplifier des dires selon lesquels tel dirigeant travaille beaucoup. Il a montré que leurs réalisations sont insignifiantes au vu de l’océan de projets citoyens à entreprendre.

"Ne vous positionnez pas par rapport à ceux qui ne travaillent pas bien. Entrez plutôt en compétition avec ceux qui ont très avancé dans leurs réalisations", a-t-il dit très en colère et visiblement mécontent du rythme de travail et de réalisation de ces hauts dirigeants du pays.

Ceci a fait dire à une certaine opinion que des changements vont bientôt s’opérer pour introduire de nouveaux dirigeants commis à leurs obligations et responsabilités pour 2017.