Mme Kagame au 67ème Déjeuner de Prière américain : revivre ensemble, plus jamais l’apocalypse !

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 6 février 2019 à 01:38

Mme Jeannette Kagame, la Première Dame du Rwanda est en visite aux USA où elle participe au 67ème Déjeuner de Prière du 4 au 7 février 2019. En marge de cet événement, Mme Jeannette Kagame a eu l’occasion de rencontrer des officiels américains à qui elle a vendu l’image actuelle du Rwanda.

La communication de ce 4 février portait sur les thèmes de la lutte contre les violences sexuelles faites à la femme rwandaise, la discrimination positive dans les instances dirigeantes de la femme rwandaise, la parité des sexes et le rôle de la femme rwandaise dans la réconciliation des Rwandais, le renforcement de capacité de la jeunesse rwandaise pour un Rwanda nouveau et l’idéologie de la rwandité.

Le forum du jour avait pour modératrice, Mme Grace, la femme de l’ex sénateur Bill Nelson. Mme Jeannette Kagame a montré le calvaire qu’ont vécu les femmes violées et violentées au cours du triste génocide des Tutsi de 1994 avec toute la cohorte des maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA, le sort malheureux de veuves et d’orphelins du génocide.

« Quand bien même cela semblait être au-delà de nos forces, nous avons opté pour le revivre-ensemble », a dit Jeannette brossant le malheureux tableau des pleurs et désespoirs de ces temps-là qui ont été dépassés dans des douleurs atroces pour s’affirmer et revivre pleinement actuellement.

Madame Jeannette Kagame livre sa communication sur la lutte du gouvernement rwandais contre les violences sexuelles faites aux femmes et comment le Rwanda poursuit l'affirmative action au profit de la femme rwandaise.

Jeannette, avec sa force d’esprit, a , sans le nommer, cité un criminel de génocide de triste renon et responsable de la mort de dix Casques Bleus belges de la MINUAR/Mission Onusienne de Maintien de la Paix au Rwanda de 1992 à1994 , le major Ntuyahaga, condamné pour 25 ans de réclusion par la justice belge, qui, ayant servi sa peine, a été prié de rentrer chez lui au Rwanda. Une façon de montrer que, culturellement, les Rwandais sont obligés de se réconcilier et revivre ensemble malgré de graves incartades qui peuvent surgir.

« Nous avons vu l’apocalypse tomber sur nous. Mais plus jamais. Nous ne ferons jamais marche arrière. Nous n’y retomberons plus », a dit Jeannette avec cette assurance d’être le maître horloger de la marche de l’histoire de sa patrie le Rwanda.

A-t-elle convaincu son audience de cette confiance-en-soi ? Peu importe. Comme si elle se parlait à elle-même à haute voix, comme si c’etait une prière qu’elle adressait à Dieu et à elle-même pour qu’elle ait la force d’y croire et d’agir fermement, faisant allusion au long chemin de la reprise en main de l’Etat rwandais alors en faillite en 1994, des progrès réalisés en matière de développement social et du revivre ensemble, « Je vous l’assure, le Rwanda a eu la bonté divine. Dieu nous a raffermi et nous a redonné la force de l’amour du prochain, la soif de la paix, la force d’accepter son prochain et l’espoir que tout allait marcher ».

De dos, Mme Grace Nelson causant avec , de face, Mme Mathilde, Mukantabana, Ambassadeure du Rwanda aux USA

Mme Jeannette Kagame a parfaitement consommé prématurément son déjeuner de Prière auquel elle est invitée ce 6 février vers 19.30 à Washington. Sans contredit sa prière sera entendue.

La sagesse qu’elle demande à Dieu et aux hommes lui conseillera de tout faire pour tenter avec succès de réduire les écarts criants de distribution de richesses et des revenus observables dans la société rwandaise comme préalable à une longévité dûment méritée et à la promesse de la paix durable parmi les Rwandais.

De dos, Mme Grace Nelson causant avec , de face, Mme Mathilde, Mukantabana, Ambassadeure du Rwanda aux USA

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