“La vieille méthode de gouvernance, souvent génératrice de conflits, a été substituée par une politique d’unité africaine et régionale”, a-t-il dit. La restructuration de l’Union africaine a commencé à donner des fruits.

La nouvelle stratégie en matière d’autofinancement a réduit l’aide extérieure de 12% en 2017 et la contribution de chaque pays membre a augmenté.

Des accords sur la création du Marché commun de l’Afrique ont été signés au début de 2018. Quand ils commenceront à être mis en pratique, la place qu’occupe l’Afrique dans l’économie et le commerce international changera, ce qui permettra au continent d’atteindre le dévéloppement durable (SDGs) avant 2030”, a-t-il lancé du haut de la tribune des Nations Unies à New York, dans le Palais des Verres.

A propos de la sécurité, il a montré le pas déjà franchi dans la résolution pacifique des conflits, en citant l’exemple éloquent de la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Erytrée, Djibouti, Somalie). Pour les cas encore conflictuels notamment dans la RCA, le Sahel, le Sud Soudan, la Libye, le Président Kagame a demandé que l’Afrique et le reste du monde honorent les accords signés relatifs à la résolution de ces conflits.
Le Président Paul Kagame s’est exprimé sur le leadership Mondial :

” Certains d’entre nous tracent les lignes directrices dans les procès des autres alors que nous ne partageons pas tous les mêmes principes de base. La révision de cet aspect améliorera la coopération et la crédibilité des institutions internationales”.
Il a assuré la coopération entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies dans le développement de la paix et de la sécurité, l’égalité et le renforcement de capacité de la femme, la protection de l’environnement et un partage équitable.