Il a déclaré devant les sénateurs que durant l’année 2017-2018, NURC a mené une activité de recherche approfondie sur l’état de l’unité et de la réconciliation dans les associations confessionnelles.

"Nous avons évalué à 10% une menace contre l’unité et la réconciliation dans ces confessions religieuses essentiellement dans ADEPR et EMLR", a dit l’Evêque trouvant que dans ces deux associations il a été constatéentre dirigeants
des incompréhensions mutuelles basées sur les ethnies au moment où dans les mosquées islamiques, il a été observé des luttes pour les postes directoriaux et des incompréhensions sur le mode à adopter pour prier.

Le sénateur J.D. Ntawukuriryayo est intervenu au cours de la séance pour montrer comment les Rwandais ont une attitude de trop de respect pour les confessions religieuses "au point qu’ils ont peur d’émettre des critiques objectives à l’encontre de leurs mauvaises pratiques".

"Il n’y a aucun Rwandais qui soit audessus de la loi. Tout contrevenant à la loi doit être puni. La question est plutôt au niveau du monitoring et follow up au moment où un crime ou une infraction ont été commis. La NURC a, dans ses responsabilités, l’obligation de montrer le problème tel qu’il est", a dit Rucyahana tentant de réagir à la sortie du Sénateur pour montrer qu’il devrait y avoir longtemps que le divisionnisme des musulmans rwandais entre Shia et Sunni aurait dû avoir été réprimé.

L’ADEPR a, quant à elle, été minée par des dissensions liées à des méthodes obscures de gestion du patrimoine de l’Association jusqu’au point où certains dirigeants ont été arrêtés et condamnés l’an passé. Ces dissensions sont allées trop loin jusqu’à s’accuser mutuellement de collaboration avec l’ennemi du pays.