Passe d’armes entre dirigeants vénézuéliens et européens autour du cas Tintori

Redigé par IGIHE
Le 3 septembre 2017 à 05:26

Lilian Tintori, la femme de l’opposant Leopoldo Lopez, condamné en 2015 à près de 14 ans de prison et désormais assigné à résidence, a été empêchée de quitter le pays ce samedi alors qu’elle comptait entamer une tournée européenne avec le chef du Parlement vénézuélien.
Lilian Tintori et Julio Borges devait rencontrer cette semaine Angela Merkel, Theresa May, Emmanuel Macron et Mariano Rajoy.
Mais ce samedi, Lilian Tintori s’est vu confisquer son passeport à l’aéroport. La raison invoquée est qu’elle doit (...)

Lilian Tintori, la femme de l’opposant Leopoldo Lopez, condamné en 2015 à près de 14 ans de prison et désormais assigné à résidence, a été empêchée de quitter le pays ce samedi alors qu’elle comptait entamer une tournée européenne avec le chef du Parlement vénézuélien.

Lilian Tintori et Julio Borges devait rencontrer cette semaine Angela Merkel, Theresa May, Emmanuel Macron et Mariano Rajoy.

Mais ce samedi, Lilian Tintori s’est vu confisquer son passeport à l’aéroport. La raison invoquée est qu’elle doit comparaître mardi prochain pour s’expliquer sur la provenance d’argent liquide trouvé mardi dernier dans le coffre de sa voiture.

« Nicolas Maduro et son gouvernement étaient au courant de cette tournée. Aujourd’hui je suis sûr qu’ils m’ont tendu un piège et que désormais ils souhaitent m’inculper pour m’empêcher de manière injuste de quitter le pays, assure Lilian Tintori. Et ils pensent que cette tournée est annulée parce que je ne m’y rends »

Lilian Tintori a ensuite tenu à confirmer la tenue de cette tournée, sans pour autant savoir si Julio Borges avait pu quitter le pays. Le président français, lui, s’est exprimé sur les réseaux sociaux, expliquant attendre Lilian Tintori et demandant à ce que l’opposition vénézuélienne soit libre.

« L’interdiction de sortie infligée à Lilian Tintori est lamentable. On peut enfermer les personnes, mais pas les idéaux. Liberté pour le Venezuela », a quant à lui déclaré Mariano Rajoy, également sur les réseaux sociaux.

Des réactions condamnées par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères. Ces déclarations constituent une ingérence de Mariano Rajoy, qui profère « des attaques contre la démocratie vénézuélienne et ses institutions », a notamment déclaré Jorge Arreaza sur Twitter.

Avec Rfi


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