ÉLÉPHANT - Lancé à pleine vitesse dans la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine, Donald Trump est aussi le patron des punchlines marquantes. Femmes, rivaux, étrangers, juifs et musulmans... Aucune énormité ne lui fait peur.
"Donald Trump candidat ? Jackpot !" C’est ce qu’ont dû se dire les observateurs de la vie politique américaine à l’annonce de l’entrée en course du magnat de l’immobilier pour l’investiture républicaine en vue de la présidentielle américaine. Comme on les comprend : friands de dérapages comme peuvent l’être les journalistes, la coupe de cheveux la plus célèbre du monde n’a déçu personne.
Pas à une approximation ou une beauferie près
Depuis qu’il est entré en campagne, Trump joue les bulldozers. Ses adversaires républicains qu’il ridiculise, les immigrés mexicains qu’il injurie, les femmes qu’il inonde de propos orduriers, John McCain dont il révoque le statut de héros de la guerre du Viet Nam : impossible de chômer quand "The Donald" prend la parole. Et ce n’est pas ses victoires au Super Tuesday qui vont le ralentir.
Dernière sortie en date ? Son envie soudaine, lors du débat républicain du jeudi 3 mars, de nous rassurer sur la taille de... son pénis. A Marco Rubio, qui moquait la taille de ses mains (un sujet récurrent chez lui), en référence à l’adage qui veut qu’"on ne peut pas faire confiance" aux gens qui ont cette caractéristique.
Plutôt que de recentrer le débat, Donald Trump a saisi l’occasion et s’est lancé dans un exercice de beauferie où il excelle : "Il a fait référence à mes mains – ’si elles sont petites, alors quelque chose d’autre doit être petit’. Je vous assure qu’il n’y a aucun problème".
Les musulmans, son obsession
Au-delà de son sex-appeal, des femmes, de la torture et des étrangers, Donald Trump nourrit une certaine obsession pour les musulmans. Des citoyens ou immigrés américains se revendiquant de cette religion, il a pu dire, pêle-mêle, que "certains d’entre eux étaient des gens formidables", sans oublier d’appeler à ce qu’ils puissent être reconnaissables d’un coup de tampon sur leur passeport.
La notion que 90% des victimes du groupe Etat islamique (à qui se référaient les tueurs de San Bernardino) sont des musulmans a dû échapper au milliardaire. Lequel, la semaine dernière, lançait un grossier cliché sur les juifs devant une assemblée de soutien. Semaine après semaine, Trump continue d’étonner par sa propension à dynamiter le débat. Ce qu’atteste notre diaporama, si on le prend depuis le début !




























Avec metronews.fr
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