Présidentielle au Mali : le Premier ministre écourte son voyage en Europe

Redigé par IGIHE
Le 28 juin 2018 à 11:52

Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, en déplacement en Europe, a décidé d’écourter sa visite pour revenir à Bamako. Son objectif est de résoudre notamment la grève des préfets et sous-préfets qui perturbe fortement à de nombreux endroits la distribution des cartes d’électeurs. Cette décision de Soumeylou Boubèye Maïga intervient au moment où des questions se posent au sujet des préparatifs de cette présidentielle.
La grève de nombreux préfet et sous-préfets sur le territoire national plombe (...)

Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, en déplacement en Europe, a décidé d’écourter sa visite pour revenir à Bamako. Son objectif est de résoudre notamment la grève des préfets et sous-préfets qui perturbe fortement à de nombreux endroits la distribution des cartes d’électeurs. Cette décision de Soumeylou Boubèye Maïga intervient au moment où des questions se posent au sujet des préparatifs de cette présidentielle.

La grève de nombreux préfet et sous-préfets sur le territoire national plombe l’opération de distribution des cartes d’électeur. Et dès son retour à Bamako, le Premier ministre malien, qui a décidé d’écourter sa visite en Europe, doit trouver une solution à ce problème.

En effet, plusieurs membres de centres de distribution des cartes d’électeurs de Bamako, où la grève d’une semaine est moins suivie, ont décidé ce jeudi de ralentir le rythme de travail. Pour être motivés, ils demandent désormais à l’Etat de rendre public le montant de la somme qu’ils doivent percevoir.

Problème de distribution des cartes d’électeurs, problème aussi de sécurisation du matériel et des opérations de vote. Officiellement, plus de 11 000 éléments de la police, de l’armée, de la gendarmerie et de la garde nationale sont chargés d’assurer la sécurité avant, pendant et après la présidentielle malienne du 29 juillet. Mais de l’avis des spécialistes, il faut revoir le chiffre à la hausse.

La situation sécuritaire sur le terrain autorise également bon nombre d’observateurs à se poser des questions. Par exemple, les candidats, même avec une protection assurée par l’Etat, pourront-ils vraiment battre campagne partout ? Ensuite, on se souvient d’un dégât collatéral lors d’une récente manifestation dans la région malienne de Kayes où des cartes d’électeur ont été brûlées. Va-t-on revoir cette scène sur le terrain ?

avec rfi.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité