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RDC : la foule accompagne au tribunal Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle.

Redigé par IGIHE
Le 10 mai 2016 à 09:05

L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l’année en République démocratique du Congo, s’est présenté lundi au palais de justice de Lubumbashi avec des centaines de partisans pour répondre à une convocation judiciaire.
Bien que le Conseil de sécurité de l’Onu, dans sa résolution 2277 du 30 mars 2016, ait appelé à l’organisation d’élections présidentielles « transparentes, crédibles et inclusives respectant les délais constitutionnels » en République (...)

L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l’année en République démocratique du Congo, s’est présenté lundi au palais de justice de Lubumbashi avec des centaines de partisans pour répondre à une convocation judiciaire.

Bien que le Conseil de sécurité de l’Onu, dans sa résolution 2277 du 30 mars 2016, ait appelé à l’organisation d’élections présidentielles « transparentes, crédibles et inclusives respectant les délais constitutionnels » en République démocratique du Congo (RDC), le régime de Kinshasa poursuit le harcèlement politico-judiciaire de son opposition. Le premier visé est l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 51 ans, un entrepreneur charismatique, mu par une profonde foi chrétienne. À peine venait-il de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle, le 4 mai 2016, le régime faisait encercler, à l’aube du 5 mai, sa maison de Lubumbashi, par la police et des agents de l’ANR (Agence nationale des Renseignements). Après avoir renoncé à forcer sa porte sous la pression des États-Unis, de la France et de la Belgique, le pouvoir du président Kabila a opté pour une stratégie judiciaire.

L’idée est simple : faire condamner à une peine quelconque Moïse Katumbi, afin de le rendre inéligible. Samedi 7 mai, il recevait une convocation au tribunal de Lubumbashi pour le lundi 9 mai à 10h00, sur une affaire montée de toutes pièces. Le ministre de la justice avait, dans une conférence de presse, accusé Katumbi d’avoir recruté des « mercenaires » américains. Ayant été déjà victime d’un empoisonnement et d’accidents suspects, l’ancien gouverneur du Katanga, avait effectivement recruté des conseillers en sécurité, non armés et venus avec des visas valides, afin d’évaluer les risques physiques qu’il courait par l’opposant. L’ambassade des États-Unis à Kinshasa rejeta dans un communiqué officiel que les conseillers en sécurité fussent des mercenaires.

lefigaro


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