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Rwanda d’après 2017 : Kagame ou un autre leader insurpassable ; référendum populaire

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 4 avril 2015 à 05:38

Un analyste politique rwandais connu sous le sobriquet de Semakweli fait une analyse froide de la situation politique rwandaise actuelle au moment où le deuxième mandat constitutionnel de Paul Kagame va bientôt arriver à son terme en 2017.
Cet analyste décrypte la configuration politique actuelle rwandaise et la lie aux calculs et stratégies des puissances impérialistes internationales qui ont mainmise sur le monde avec leurs intérêts géopolitiques et leurs multinationales.
Il entend par là (...)

Un analyste politique rwandais connu sous le sobriquet de Semakweli fait une analyse froide de la situation politique rwandaise actuelle au moment où le deuxième mandat constitutionnel de Paul Kagame va bientôt arriver à son terme en 2017.

Cet analyste décrypte la configuration politique actuelle rwandaise et la lie aux calculs et stratégies des puissances impérialistes internationales qui ont mainmise sur le monde avec leurs intérêts géopolitiques et leurs multinationales.

Il entend par là qu’outre la carrure nationale et la discipline de fer du Président Paul Kagame qui gouverne de façon à éviter les dérapages possibles des autorités intermédiaires, c’est du moins de cette façon que l’analyste voit les choses, les grandes puissances du monde voient dans Paul Kagame un leader qui sécurise leur géopolitique dans la région des grands Lacs.

Pourquoi est-il difficile, dans l’entendement du simple citoyen rwandais, de trouver une autre personnalité présidentielle pour prendre de Kagame les commandes du pays ? Semakweli se met dans la logique du simple citoyen pour formuler quelques raisons montrant qu’inéluctablement, Kagame est toujours dans la conscience du citoyen et qu’il y restera tout le long du prochain septenat :

« Savoir si l’armée est réellement républicaine au point qu’elle fera allégeance à tout nouveau président qui sera élu quand bien même il sera soutenu par Kagame. Qui pourra tempérer les dérapages de puissants commandants de l’armée ?

Qui (d’autre que le craint Kagame) pourra les punir une fois qu’ils auront consommé leurs crimes commis pour satisfaire leur égo ? », ainsi se questionne Semakweli trouvant autant que la plupart de citoyens rwandais le fait que Kagame a forgé une personnalité qui force le respect au point que la situation rwandaise d’après génocide est exceptionnelle et nécessite des dirigeants type ascètes et droits.

Pour Semakweli, voilà un objet sérieux qui exigera un référendum populaire pour permettre un troisième mandat à Kagame.

Semakweli va plus loin et montre comment les dirigeants des instances de base du pays sont incapables de faire face auxmultiples injustices que subissent les citoyens dans leurs communautés, que seul tranche Kagame, dans ses déplacements intérieurs qui prennent des allures de géantes assemblées populaires où tous les litiges sont immédiatement tranchés y compris ceux qui ont fait objet de jugement des tribunaux classiques.

Histoire de montrer que Kagame lutte contre les dirigeants-petits chefs dans leurs coins qui font la pluie et le bon temps.

Justesse et perfection dans la conception des chantiers de développement

L’analyste Semakweli interpelle les protagonistes au fauteuil présidentiel pour qu’ils comprennent les enjeux poursuivis par l’actuel locataire du Village Urugwiro. Il soulève maintenant la question des stratégies dont celle du self-made-man mises en place par Kagame pour résoudre le chômage des jeunes nombreux sortant des écoles professionnelles et universitaires du pays et d’ailleurs.

Ses chantiers : urbanisation et emplois non agricoles, attraction des investissements étrangers…

Qui, parmi les protagonistes déclarés et cachés « a le charisme d’attirer les investisseurs dans le pays en leur promettant sécurité et stabilité ? Qui parmi eux a un carnet d’adresses pour intéresser les capitalistes à aller créer des parcs industriels et scientifiques dans les districts du pays afin de lutter contre le chômage des jeunes ? Y a-t-il au moins un qui aura conçu la stratégie de développement de 6 grandes villes du pays, stratégie imparable de création des emplois pour absorber le chômage des jeunes dans un Rwanda à démographie galopante ? »,

écrit-il encore montrant que cela questionne et demande des solutions originales et un leadership à la hauteur loin de tout amateurisme. L’analyste voit ici un gros objet à réflexion et, pourquoi pas, nécessitant un référendum autour de la question de l’amendement de la constitution sur la question de maintien ou non des mandats présidentiels limités.

L’analyste touche du doigt le sérieux problème que rencontre l’Afrique entière en matière de gouvernance : l’incapacité des leaders politiques à savoir lutter contre les trusts économiques et la répartition des richesses.

« Au Rwanda, la question n’est pas la cohabitation ou du rapport des hutu et des tutsi. La vraie question est plutôt celle des enjeux de répartition équitable des richesses entre régions, provinces, des diaspora de toute origine », rappelle-t-il montrant qu’il faut à la tête du pays un leader comme Kagame qui veut redistribuer équitablement les richesses sociales en créant partout dans le pays des pôles économiques afin de redresser les dysfonctionnements constatés dans la redistribution géographique des richesses sociales créées.

Ah ! On voit dans la Communauté rwandaise des hommes de lettres qui ont une grandeur d’âme leur permettant de transcender les petites querelles superficielles pour attaquer un vrai débat de fond. Est-ce le début d’un vrai dialogue national à travers le débat autour de la préparation de l’après 2017 ?


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