Terrorisme, Djihadisme ; le Rwanda : Tu ne tolèreras point !

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 31 août 2016 à 10:14

Le Rwanda se prépare épare à donner une réponse musclée aux propagandistes du jihad et autres idéologies extrémistes. C’est ce qu’ont promis les commandants de RDF et de Police nationale rwandaises au cours d’une réunion de sécurité qui ont collecté toutes les informations relatives aux démarches et manœuvres des recruteurs et autres propagandistes des djihadistes au Rwanda. La réponse s’avère trop sévère.
Le Commandant de la 204ème Brigade militaire opérant dans la circonscription de la Ville de Kigali, le (...)


Le Rwanda se prépare épare à donner une réponse musclée aux propagandistes du jihad et autres idéologies extrémistes. C’est ce qu’ont promis les commandants de RDF et de Police nationale rwandaises au cours d’une réunion de sécurité qui ont collecté toutes les informations relatives aux démarches et manœuvres des recruteurs et autres propagandistes des djihadistes au Rwanda. La réponse s’avère trop sévère.

Le Commandant de la 204ème Brigade militaire opérant dans la circonscription de la Ville de Kigali, le général Denis Rutaha, est intervenu a, au cours d’une réunion de sécurité élargie aux dirigeants de toutes les instances de base, été on ne peut plus clair sur cette question d’étouffer dans l’œuf un jihadisme rampant au Rwanda.

« Nous ne sommes pas encore au stade de voir des gens qui s’immolent dans l’explosion de bombes ou qui tuent indistinctement une masse de gens innocents, mais tout concourt à croire qu’il y a des criminels qui sont entrain de tenter cette voie en se cherchant des disciples. Ils utilisent plusieurs méthodes et ruses », a dit le général montrant le jihadisme est une idéologie religieuse extrémiste qui prône une guerre sainte forçant les non musulmans à changer de croyance ou, à défaut, qu’ils doivent disparaître.

Brig. Gén. Denis Rutaha

Ce général est allé loin pour montrer l’image actuelle de ce jihadisme au Rwanda :
« Le propagandistes jihadistes approchent des jeunes gens pour les attirer à la conversion à l’Islam et leur promettent de l’argent, une bourse d’études coraniques à Nairobi, d’autres sont rssemblés dans des résidences isolées pour leur apprendre un Coran différent de celui que nous connaissons. Ils ont leur propre perception erronée du Coran », a-t-il dit ne voulant pas aller loin pour le travail de sécurité en profondeur que ses services de renseignement ont réalisé en dispersant ce sortes de petits rassemblements secrets d’endoctrinement dits MADRASSAT dans diverses maisons d’habitation qui ont fait des ravages idéologiques et corporels dans la jeunesse de Kigali.

« Avec cet endoctrinement, les jeunes ont cessé de poursuivre leurs écoles secondaires. Ils avaient commencé à remettre en question l’enseignement des dirigeants de mosquées tout en montrant un abandon spirituel de la vie », a-t-il ajouté.

Les services militaires ont documenté ce nouveau comportement de la jeunesse musulmane de Kigali, Kamembe et Bugarama, des villes les plus islamisées du Rwanda ? Possible car aux dires du Ministre de l’Administration locale Francis Kaboneka qui dirigeait cette réunion de sécurité de la Ville de Kigali, la propagande de ces jihadistes commençait à porter ses fruits

« Vous avez suivi l’incident de Bugarama ? Les jeunes rwandais étaient arrivés au point de trouver que tous les Rwandais sont des kafirs (impurs), que le Rwanda est Kafir. Ils se permettaient de prendre la carte du Rwanda pour y tracer des croix, histoire de montrer que tout cela est impur. Ce sont de très jeunes adolescents. Ce sont vos enfants que vous élevez. Redoublez de vigilance dans votre éducation », a préféré dire le Ministre. La réponse est amère face à ces propagandistes. La balle pour les trois jihadistes qui avaient séquestré les jeunes de Bugarama !

ACP Bosco Rangira
« La question venait de prendre des proportions inquiétantes. Ceux qui avaient été pris en flagrant délit dans la ville de Kigali au moment de leur comparution devant le juge, ils ont décidé de ne pas s’expliquer devant « un Kafir ». Même ceux qui ont été arrêtés à Bugarama traitaient les agents de sécurité de cette façon. A vous dirigeants de base ; posez-vous des questions de savoir si vous êtes sûrs à 100% des jeunes gens de vos circonscriptions. Faites-vous un suivi conséquent ? », a-t-il ainsi tancé les participants à la réunion.

Le discours du ministre a vite été compris et récupéré par les commandants militaires et policiers de la ville de Kigali. Ils lui ont donné tout le poids nécessaire :

« La situation est encore maîtrisée. Les balles (munitions), vous savez qu’elles sont chères. Nous les utilisons quand la situation est grave. Il y a plusieurs méthodes de solutionnement d’un problème donné. Tu peux écraser un insecte avec un marteau. Tu peux le battre à l’aide d’un baton. Faut-il alors qu’on utilise le marteau ? Je vous promets que cette question ne fera pas longtemps. Les balles, nous les utiliserons en temps opportun et non à l’endroit des insectes », a dit le Commissaire Adjoint de Police ACP Bosco Rangira montrant des mesures fortes pour venir à bout de cette insécurité des jihadistes.

Ministre Francis Kaboneka
Son homologue de la brigade militaire de la Ville de Kigali, le Général Denis Rutaha, trouve que cet intégrisme islamique « est tout nouveau au Rwanda mais bien présent dans le monde entier où des bombes placées emportent beaucoup de gens ».

« Au Rwanda, il se peut qu’on n’est pas encore là. Mais apparemment, ils sont entrain de tenter de recruter leurs fidèles », a dit le Général leur promettant qu’il leur sera difficile d’y arriver surtout que la ville est quadrillée par des services de renseignement qui sont bel et bien aux aguêts.


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