La session du 11 au 12 mai 2017 de la désormais fête annuelle de l’informatique à Kigali s’est déroulée au KCC (Kigali Convention Center). Le Président Paul Kagame qui a ouvert les débats a tenté de bousculer sérieusement les mentalités africaines avec son thème chéri de la Femme africaine participant pleinement au développement dans tous les secteurs économiques y compris les TICs/Technologies de l’Information et de la Communication.
Le Président Paul Kagme du Rwanda avait à ses côtés le Malien IBK, le Nigérien Issoufu, le Djiboutien Omar Guelleh, la Vice Présidente de Zambie Inonge Wina, les Premiers Ministres de Sao Tomé et Principe, Emery Trovoada, du Gabon, Emmanuel Issoze Ngondet et de la Guinée Equatoriale Francisco Pascual Eyegue Obama Asue.
La femme en nombre et l’informatique
Kagame a développé son thème chéri, la discrimination positive de la femme africaine dans le domaine informatique.
"Le fait que les femmes sont encore moins nombreuses dans les TICs, la question n’est pas que ce domaine est difficile. La question est essentiellement politique, celle consistant à résoudre les inégalités liées au Gender d’une mauvaise façon", a dit le Président Paul Kagame recommandant des stratégies nouvelles et bien pensées pour promouvoir la femme africaine et ce avant toute autre priorité.
"Les disparités liées au genre constatées, ce sont elles qui font que les prestations, la contribution d’une section de la société dans le développement n’est pas palpable. Il est ici question de voir comment amener les hommes et les femmes, filles et garçons à se mettre ensembles pour que tous contribuent à l’évolution des bonnes conditions de vie et au développement socio économique de nos pays. Au moment où nous aurons résolu ce problème, quand la politique menée donnera autant de valeur aux hommes qu’aux femmes, tous les deux jouissant des mêmes droits comme il se doit, la suite sera aisée”, a ajouté Kagame s’adressant à ses pairs qui étaient toute oreille.
Aussi Kagame s’est-il montré fier du fait que l’enfant fille autant que le garçon rwandais ont les mêmes droits et le même accès à l’éducation montrant à ses pairs que les statistiques dans l’enseignement primaire et secondaire rwandais disent qu’actuellement les filles sont plus nombreuses que les garçons sur les bancs de l’école contrairement à ce que cela était avant, sous les régimes précédents.
"Il y va de même dans nos instituts supérieurs et universitaires qui accusent beaucoup de sollicitations féminines dans les facultés de sciences et de technologies autrefois consacrées au sexe masculin", a-t-il ajouté.
Mme Inonge Wina, Vice Présidente de la Zambie est elle aussi montée au créneau pour souligner que les choses en Afrique doivent changer :
"Nous avons besoin de promouvoir l’enseignement de la technologie pour le sexe féminin. Les TICs sont nécessaires dans le secteur de la santé", a dit la Vice présidente insistant sur le fait que l’Afrique devra nécessairement encourager le secteur privé investissant dans tel ou tel autre domaine de comprendre la politique africaine de la discrimination positive à l’égard des femmes.
La rencontre a néanmoins souligné que le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique accuse des écarts flagrants relatifs aux genres. Au cours de cette rencontre de Transform Africa 2017 de Kigali, seulement 30% des femmes y ont participé contre 70% d’hommes.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!