Trois explosions de grenade en plein centre-ville.

Redigé par IGIHE
Le 6 février 2016 à 02:30

La première grenade a atterri devant l’immeuble de la compagnie de téléphonie mobile Lumitel, sur le boulevard Patrice Lumumba, en face de la Poste. Elle a été automatiquement suivie d’une autre. Il était midi passé de peu, une heure de grande affluence, et sur le coup, beaucoup de personnes auraient été touchées par les éclats de ces explosifs.
« On a entendu une explosion assourdissante, et on s’est retrouvé après couché par terre », confie un employé de Lumitel, qui était devant l’immeuble au moment (...)

La première grenade a atterri devant l’immeuble de la compagnie de téléphonie mobile Lumitel, sur le boulevard Patrice Lumumba, en face de la Poste. Elle a été automatiquement suivie d’une autre. Il était midi passé de peu, une heure de grande affluence, et sur le coup, beaucoup de personnes auraient été touchées par les éclats de ces explosifs.

« On a entendu une explosion assourdissante, et on s’est retrouvé après couché par terre », confie un employé de Lumitel, qui était devant l’immeuble au moment des faits, en train de vendre des cartes Sim aux passants.

Un mouvement de foule s’en est suivi, certains abandonnant même leurs véhicules en travers de la route. La police, lourdement équipée, a débarqué juste après. Elle a érigé un périmètre de sécurité tout autour du lieu du crime, après avoir procédé à quelques arrestations.

Une vingtaine de minutes plus tard, une autre grenade a été lancée en plein milieu de l’avenue de la Croix-Rouge, devant la banque BNDE, à cinq mètres du parking habituellement surpeuplé de bus en partance vers les quartiers sud de la capitale. Cette troisième grenade a aussi fait plusieurs blessés, dont un homme à moto, grièvement touché.

Tout le parking s’est vidé en un clin d’œil, et a été réinvesti par les forces de l’ordre, qui ont bloqué l’accès aux lieux.

Les blessés ont été évacués dans les hôpitaux des environs. Le bilan global reste pour le moment inconnu, et les auteurs de ces forfaits n’ont pas encore été identifiés, tandis qu’une psychose semble s’être installée, les citadins se pressant de rentrer chez eux.

Avec iwacu-burundi.org


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