Il y a tout juste un an, le 16 décembre 2012, une étudiante était violée dans un bus de New Delhi par six hommes alors qu’elle rentrait chez elle avec son petit ami.
Grièvement blessée, la jeune fille décéda peu après.
Cette agression avait déclenché plusieurs semaines de manifestations pour protester contre des violences toujours plus nombreuses faites aux femmes en Inde.

Dans la foulée des protestations, les parlementaires ont adopté des réformes importantes. Ainsi, les viols collectifs peuvent être à présent punis de la peine de mort et de nouveaux crimes qualifiés, comme celui de harcèlement ou d’attaque à l’acide. Un centre d’appel et d’assistance juridique a été créé à New Delhi et fait un travail formidable.
Mais ce débat a surtout permis de libérer la parole des victimes, qui osent maintenant dénoncer ces crimes : le nombre de plaintes pour viol dans la capitale a ainsi doublé en un an.
De ce fait le système judiciaire est aujourd’hui débordé. Pour y remédier, le gouvernement a créé l’année dernière six cours de justice « express » pour traiter les crimes commis contre les femmes, mais en raison du manque de juges ou de procureurs, ces tribunaux traitent les affaires encore plus lentement qu’avant.

Le débat porte ces dernières semaines sur le harcèlement sexuel au travail, largement négligé malgré la féminisation des entreprises. Deux affaires très médiatisées, dans des grandes institutions du pays, ont permis ce réveil. L’une implique le fondateur d’un grand journal d’investigation, et l’autre un ancien juge de la Cour suprême.
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