Un Mini-Congrès des Femmes FPR : Femmes décidées d’accroître davantage leur capacité

Redigé par NDJ
Le 2 décembre 2017 à 06:05

Le Mini Congrès des femmes rwandaises affiliées au FPR-Inkotanyi tient ses travaux en ce moment dans une des salles du nouveau chic QG du FPR dans le quartier périphérique Est de Rusororo en ville de Kigali.


Des communications se succèdent. Toutes sont centrées sur l’extrême nécessité de renforcer davantage la capacité de la femme rwandaise qui doit participer avec esprit de suite dans toutes les spheres de prise de decision du pays.

Mme Marie Rose Mureshyankwano, Gouverneure de la province du Sud, vient de livrer sa communication sur le Rôle de la Femme rwandaise dans le processus de liberation du pays. Sur le podium, la facilitation était assurée par l’animatrice sur Kiss FM Radio Sandrine Isheja Butera, Mme Oda Gasinzigwa, Députée rwandaise à EALA et l’entrepreneure Christella Kwizera.

Toutes ces femmes reviennent souvent sur la Contribution de la Femme Rwandaise dans la Lutte pour le Développement du Rwanda post génocide.

Dans sa communication, Marie Rose Mureshyankwano a montré sa reconnaissance aux troupes du FPR Inkotanyi au lendemain de la liberation du Rwanda et à l’arrêt du genocide des tutsi de 1994. Elle a montré le côté pragmatique des libérateurs qui, au lieu de tremper dans la vengeance, ils ont invite tous les réfugiés qui venaient de rentrer du Congo et d’ailleurs, à reprendre leurs postes de travail.

“Moi personnellement j’avais déchiré mon diplôme délibérément. Au retour de mon exil en RDC, en 1997, j’ai été invitée à reprendre le travail et, pour produire un document justificatif de compétences académiques, j’ai été obligée de retourner dans mon ancienne école et demander un duplicata”, a dit Mureshyankwano voulant souligner comment le FPR tient à l’épanouissement par le travail des forces vives de la nation, particulièrement à la femme et la jeunesse rwandaises.

Elle a loué la perspicacité et le côté pragmatique des forces qui ont libéré le pays et qui ont vite pensé à la reconstruction des infrastructures saccagées mais aussi à la promotion de façon equitable des ressources humaines loin de toute ségrégation negative qui avait été légalisée par les régimes precedents.

“A mon retour dans le pays, j’ai repris mes etudes universitaires où j’ai été reçue licenciée puis j’ai fait mon troisième cycle avant d’entrer dans l’administration publique jusqu’à ce jour”, a-t-elle dit très fière d’avoir été honoree membre du Conseil national des Femmes, puis au Collège des Conseillers du Conseil Consultatif de District avant d’être élue Femme-député pendant onze ans puis actuellement Gouverneure de Province.

Comme dans une sorte de survol des aptitudes de la femme rwandaise, la Femme Député Oda Gasinzigwa a loué la bravoure des femmes qui ont participé activement, armes à la main, à la guerre de libération et d’autres soignant les militaires blessés… Sont également louables, a-t-elle dit, celles qui sont restées et restent encore de bonnes mères de foyer prodiguant une education aux enfants du pays.

Elle a brossé différents profils de la femme rwandaise durement éprouvée par le veuvage avec en plus le fait d’avoir perdu ses fils sur le champs de bataille pour finalement montrer un côté determination : “Actuellement hommes et femmes, nous avons une même vision de développement. Nous avons en partage un système idéologique de reconstruction du pays”.

L’entrepreneure Christelle, invitée à prendre la parole, a pris soin de montrer qu’elle peut être un modèle pour plus d’une fille. Elle a retracé son parcours académique d’Ingénieure mécanicienne aux USA. En passant elle attire l’attention de son audience que “la politique rwandaise actuellement en matière d’intéressement de la fille aux filières scientifiques n’est pas curieusement pratiquée par les pays dits dévéloppés”.
Elle est très innovative tout en voulant initier une enterprise Water Access Rwanda devant résoudre les problème de l’eau au Rwanda.

Les travaux de ce Conseil National des Femmes FPR ont été suivis par des délégués des partis MPLA/Mouvement Populaire de Libération de l’Angola, CCM (Chama Cha Mapinduzi) au pouvoir en Tanzanie et ceux des partis au pouvoir au Soudan du Sud et en Ethiopie.

Les statistiques actuelles de participation de la femme dans les centres de prise de decision nationale sont de l’ordre de 46.7% au niveau du Conseil des Ministres et de 64% dans le pouvoir legislative.


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