Selon des sources proches du dossier, Barrick versera 244 milliards de francs CFA (environ 430 millions de dollars) : 144 milliards dans les six jours suivant la signature, 50 milliards via des crédits de TVA, et une tranche équivalente déjà réglée en 2024.
En échange, le Mali abandonnera toutes les poursuites visant l’entreprise et ses filiales, libérera quatre employés incarcérés depuis novembre 2024 et restituera le contrôle opérationnel du site à Barrick.
Le ministre des Mines, Amadou Keita, a confirmé la fin des litiges fiscaux, tandis que la société s’est engagée à appliquer le code minier de 2023, qui permet à l’État de détenir jusqu’à 30 % de participation dans tout nouveau projet.
Le conflit était né du refus initial de Barrick d’adopter ce nouveau cadre réglementaire. La crise s’était aggravée avec la saisie de trois tonnes d’or en janvier 2025, la mise sous administration provisoire du complexe en juin, et la fermeture des bureaux de Barrick à Bamako. L’entreprise avait parallèlement engagé une procédure d’arbitrage auprès du CIRDI.
L’annonce de l’accord a immédiatement rassuré les marchés : l’action Barrick a gagné plus de 8 %, les analystes anticipant une production potentielle de 670 000 onces d’or en 2026.
Pour le Mali, cet accord devrait rapporter non seulement les montants prévus mais aussi près de 90 milliards de CFA par an en dividendes et redevances.














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