Cette initiative, dense de sens et de promesses, s’inscrit dans l’ambition manifeste de tisser avec les nations d’Afrique de l’Est des liens d’amitié et de coopération renouvelés, inscrivant le Sénégal au cœur des dynamiques continentales les plus stratégiques.

Dès son investiture, le Président Faye avait levé le voile sur sa vision : il ambitionnait de modeler sa gouvernance sur l’exemplarité du Président Kagame, ce leader à la stature visionnaire et au charisme incontestable, dont le panafricanisme actif et assumé incarne un idéal de réussite étatique rare sur le continent.

L’évocation de Kigali n’était pas un simple hommage rhétorique ; elle constituait un signal clair, un manifeste d’orientation pour le Sénégal : conjuguer rigueur administrative, planification stratégique et exemplarité institutionnelle afin de préparer le pays à relever les défis de demain.

Le Rwanda, symbole de résilience et de renaissance, offre un modèle tangible de transformation rapide et durable, où la discipline et la vision se conjuguent pour bâtir une société moderne et dynamique.

Quant au Kenya, puissance régionale et plaque tournante économique de l’Afrique de l’Est, il représente un interlocuteur stratégique incontournable, capable de nourrir des partenariats dans des domaines aussi divers que la technologie, les infrastructures, la sécurité et la coopération culturelle.

Au-delà de l’économie et des infrastructures, cette tournée revêt une portée profondément politique : elle affirme la volonté du Sénégal de se positionner non seulement comme acteur régional mais comme force motrice du panafricanisme contemporain, où la solidarité, le pragmatisme et la prééminence du droit se conjuguent avec une ambition partagée de progrès et d’excellence.

Chaque rencontre, chaque échange, chaque accord éventuel pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, où le Sénégal, fort de sa voix et de sa vision, s’affirme comme un leader éclairé sur le continent.

Dans un monde africain en proie à des défis multiples sécuritaires, économiques et environnementaux, la diplomatie audacieuse de Bassirou Diomaye Faye illustre l’exigence de pragmatisme et de clairvoyance.

Elle est la promesse d’une posture nouvelle, capable de conjuguer l’art subtil de la négociation avec la noblesse d’une ambition panafricaine sincère et éclairée.

Ainsi, Dakar, en envoyant son président au cœur de l’Afrique de l’Est, ne se contente pas de franchir des frontières ; elle franchit le seuil d’une vision. Celle d’un Sénégal qui, à l’image de Kigali et de Nairobi, aspire à conjuguer excellence, rigueur et grandeur, pour inscrire son destin dans le concert des nations africaines capables de façonner l’avenir de tout un continent.

Dakar a vu s’envoler son président, Bassirou Diomaye Faye, vers les terres rwandaises