Certaines voix l’accusent d’être un "jouisseur", se préoccupant davantage de son propre bien-être que de la résolution des problèmes auxquels sont confrontés les Congolais.
Cette critique a été alimentée par les images de Tshisekedi profitant de luxueuses villas et de voitures de luxe, tandis que la majorité de la population continue de vivre dans la misère.
Les critiques affirment que cette attitude renforce la perception de l’élite politique comme étant coupée de la réalité de la vie des Congolais ordinaires.
Cette critique a également été alimentée par les accusations de corruption qui pèsent contre certains proches de Tshisekedi.
Les Congolais ont souvent le sentiment que les politiciens sont plus intéressés par l’enrichissement personnel que par le bien-être du pays dans son ensemble.
Cette perception de Tshisekedi comme un "jouisseur" a alimenté la crise de confiance politique en RDC et a sapé sa crédibilité et celle de son gouvernement.
Pour regagner la confiance du peuple congolais, il est crucial que Tshisekedi et son gouvernement s’engagent à être transparents et responsables dans leur gestion du pays, en travaillant pour répondre aux préoccupations des Congolais ordinaires et en s’attaquant à la corruption.
Ce qui est loin d’être sa priorité.
La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une crise de légitimité politique à la veille des élections, avec une forte défiance vis-à-vis du pouvoir en place.
Cette crise est alimentée par des années de mauvaise gouvernance, de corruption et de violations des droits de l’homme.
Toutes les élections en RDC ont été marquées par des irrégularités et des fraudes, ce qui a conduit à une perte de confiance dans le processus électoral et dans les institutions politiques du pays.
Les langues se délient pour affirmer publiquement qu’en 2018 Tshisekedi n’avait pas gagner les élections.
De nombreux électeurs sont sceptiques quant à la capacité du gouvernement à organiser des élections libres, justes et transparentes.
La défiance vis-à-vis du pouvoir en place est également alimentée par la persistance de la paupérisation de la population, de la corruption et des violations des droits de l’homme en RDC.
Malgré les richesses naturelles du pays, la majorité de la population continue de vivre dans la misère et est confrontée à des problèmes de sécurité alimentaire, de santé et d’éducation. La corruption est endémique, ce qui a un impact négatif sur l’économie et sur les efforts de développement.
Les violations des droits de l’homme en RDC sont également préoccupantes, avec des rapports réguliers de violences sexuelles, d’arrestations arbitraires et de répression de la liberté d’expression.
Ces violations sont souvent commises par les forces de sécurité du gouvernement, ce qui alimente la défiance vis-à-vis des institutions de l’État.
Face à cette crise de légitimité politique, il est important de renforcer les institutions démocratiques en RDC et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans le processus électoral.
Il est également important de lutter contre la corruption et les violations des droits de l’homme, en renforçant les mécanismes de protection et de responsabilisation.
Enfin, il est crucial d’engager le dialogue avec toutes les parties prenantes de la société congolaise pour trouver des solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux du pays.
Ceci inclut les groupes d’opposition politique, la société civile, les groupes religieux avec l’accompagnement des représentants de la communauté internationale.
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