Réunis autour de la même table, les chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal ont échangé avec le président Trump sur de nouvelles pistes de coopération, rompant avec l’approche traditionnelle axée principalement sur l’aide au développement.

«  L’Afrique offre un potentiel économique considérable  », a déclaré le président américain, déterminé à renforcer les partenariats commerciaux et à encourager davantage d’investissements. Selon lui, l’avenir des relations entre les États-Unis et l’Afrique doit reposer sur un modèle gagnant-gagnant  : «  Le commerce sera toujours plus porteur et durable que l’assistance seule  », a-t-il insisté.

Dans cette perspective, la Maison-Blanche envisage d’accorder à ces cinq pays des exemptions aux nouveaux droits de douane réciproques, dont l’application est prévue dès le mois d’août. Une mesure présentée comme un levier pour dynamiser les échanges et conforter la présence économique américaine sur un continent riche en ressources stratégiques.

Pendant trois jours, ce mini-sommet doit permettre d’approfondir les discussions sur l’accès aux minéraux et aux autres matières premières jugées essentielles pour l’économie des États-Unis. Pour de nombreux analystes, cette initiative illustre la volonté claire de Washington de renforcer sa position dans la course mondiale aux ressources africaines, face à des concurrents de taille de plus en plus présents, notamment la Chine et la Russie. 

La Maison-Blanche a accueilli, ce mercredi 9 juillet, une rencontre inédite tenue entre le président américain Donald Trump et les dirigeants de cinq pays africains