Interrogé sur la question lors d’une conférence de presse ce jeudi 30 janvier 2025, le Président américain a reconnu la gravité de la situation mais a refusé d’entrer dans les détails.

« Vous me posez une question sur le Rwanda, et c’est un problème très sérieux, je suis d’accord, mais je ne pense pas qu’il soit approprié d’en parler pour le moment », a-t-il déclaré.

Lors de cette conférence, Donald Trump a abordé plusieurs autres sujets, insistant sur sa volonté de relever les défis nationaux et internationaux.

Les tensions entre le Rwanda et la RDC ne cessent de s’aggraver. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le groupe rebelle M23, une allégation que le Rwanda rejette fermement. Kigali, de son côté, affirme que la RDC appuie les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé considéré comme terroriste et résponsable du génocide contre les Tutsi en 1994.

Selon le Rwanda, les FDLR bénéficient d’un soutien militaire, logistique et stratégique de la part du gouvernement congolais, qui leur permet d’accroître leur influence et d’intensifier leurs opérations.

Les tensions ont franchi un nouveau cap lorsque le président congolais Félix Tshisekedi a affirmé son soutien à toute initiative visant à renverser le gouvernement rwandais.

Face à ces menaces sécuritaires, le Rwanda a renforcé ses mesures défensives à sa frontière avec la RDC. Pendant ce temps, le président Tshisekedi reste résolu à poursuivre son offensive contre le M23, un groupe rebelle qui réclame des négociations de paix depuis trois ans, tout en refusant jusqu’à présent d’y participer.

Dans ce climat de tensions croissantes, le M23 a récemment gagné du terrain en RDC. Le groupe a pris le contrôle de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu, y compris la ville de Goma, capturée plus tôt cette semaine.

Donald Trump, a choisi de ne pas s’exprimer en détail sur les tensions actuelles entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo.