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Edouard Mwangachuchu une possession d’armes legale

Redigé par Franck_Espoir Ndizeye
Le 29 mars 2023 à 07:43

Le prévenu Edouard Mwangachuchu a fait, mardi 28 mars 2023, une déclaration choc lors de son procès. Selon lui, l’ancien ministre de l’Intérieur Richard Muyej lui aurait donné l’autorisation de posséder des armes pour sa propre sécurité.

Cette affirmation a été faite dans le cadre des accusations de haute trahison, atteinte à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes et de munitions de guerre portées contre Mwangachuchu en République démocratique du Congo.

Il a défendu : “À un certain moment, il y a eu un problème de M23 dans le temps. J’ai été vraiment farouche à cette rébellion, et je me suis senti menacé. On ne m’a même pas donné un policier, j’étais seul. Et comme ça, en caucus, quand on était en audience auprès du ministre de l’intérieur (à l’époque Richard Muyej), je lui ai dit que je me sentais menacé. Le ministre m’a dit : il n’y a pas de problème, écrivez comme ça on vous répondra. J’ai écrit, le ministre m’a répondu et m’a autorisé d’avoir une arme personnelle”

Les forces de sécurité ont trouvé des caches d’armes dans ses résidences lors de perquisitions.

La cour a également examiné la question d’un coffre-fort saisi qui ne peut plus être ouvert avec une clé selon le député national et président du Congrès national pour la défense du peuple. Un expert sera appelé pour tenter de l’ouvrir ou, si nécessaire, le casser.

Les avocats de Mwangachuchu ont précédemment boycotté une audience après que leur demande de liberté provisoire a été rejetée.

Ces développements ne font que renforcer les accusations pesant sur Mwangachuchu, soupçonné d’alimenter des rébellions avec des fonds provenant de la « Société minière de Bisungu », dont il est le patron, selon le ministère public et plusieurs sources contactées.

Il est important de souligner que la Haute Cour Militaire a rejeté de manière complète et absolue les éléments à charge présentés contre Mwangacucu, qui avaient été obtenues par le biais d’une milice opérant à Masisi. Cette décision est à saluer car elle préserve l’image de l’appareil judiciaire congolais ainsi que les principes fondamentaux d’un procès juste et équitable.

La prochaine audience aura lieu le mardi 04 avril 2023, où l’on pourra en savoir plus sur la suite de cette affaire qui continue de susciter l’intérêt en République démocratique du Congo.


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