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Urgent

Interroger ces faux success stories

Redigé par Tite Gatabazi
Le 28 octobre 2022 à 10:46

Qui se souvient de Bernard Madoff, l’homme qui a engloutit soixante-cinq milliards de dollars.

On va s’intéresser à ce type de systèmes opaques, qui ravagent des vies.

Connu des initiés, qui pour certains ont alertés sans être écouter alors que d’autres l’ont couvert avant de réaliser l’énormité des dégâts.

Le 11 décembre 2008, le milliardaire Bernard Madoff s’écroule avec son système de fraude et de détournement et anéantit avec lui des sommes colossales de ses clients et des vies.

Choc, désastre, inimaginable ou terreur sont faibles comme mots quand on en arrive à ce point de non-retour.

Ces gens aux faux airs qui se font passer pour des valeurs sûres alors que c’est des margoulins. Avec un cynisme sans limite.

Avec des activités frauduleuses tant sur la législation du travail que fiscale en ouvrant plusieurs structures avec des systèmes de vases communicants.

Mais ils se forgent une réputation souvent par le biais de quelques parrains intéressés. Lesquels aident à étouffer les rumeurs quand ça commence à fuiter.

D’un côté, ils savent cultiver le secret et se rendent presque inaccessibles. Mais de l’autre, ils écument les salons pour accéder au marché.

Et pour certains de ces contacts, il y a souvent un délits d’initiés. Ils leur partagent des informations encore confidentielles et mettent leur interlocuteur en pole position sur un marché.

Ils appartiennent au système en place. Mais le plus dramatique, ce qu’ils érodent ce même système. Tel cet inconscient qui scie la branche sur laquelle il est assis.

Il suffit pourtant de gratter le vernis pour s’apercevoir que quelque chose ne tourne pas rond.

Mais qui pour gratter ? La réside tout le nœud qui mène à des catastrophes comme on l’a vécu avec Madoff.

Dans ce genre de situation, il y a ce mélange de l’appât du gain plus fort que la raison, des gens autour qui détournent le regard, d’autres qui sont incrédules ; mais en définitive il apparait clair qu’il y a de la turpitude dans les pratiques.

Et la réalité ce qu’on ignore les alertes jusqu’au jour où le scandale éclate et on revient brutalement sur terre.

Des délits financiers qui offrent des rendements irréalisables si on avait respecté la loi. Avec en prime ce sentiment de toute puissance.

Il y a de la culpabilité lorsque ce genre de situation n’est pas anticipée et produit des victimes. A un niveau ou à un autre, il doit y avoir un coupable qui s’est abstenu de faire ce qu’il aurait dû faire.

Malgré les malversations, Madoff avait été protéger. Curieusement, dans son cas, personne au niveau fédéral n’a été poursuivi.

Madoff avait plaidé coupable et condamné à 150 ans de prison. Un de ces deux fils s’était suicidé.

Les nombreux clients floués n’avaient que leurs yeux pour pleurer, d’autres se sont également suicidés. Quel naufrage.

Madoff c’était les grosses sommes d’argent, le tour du monde en jet privé, les hélicoptères sur les toits de Manhattan, la jet set de Palm Beach, pour finir au fond d’une cellule de prison faute d’éthique. Quel gâchis.

Au Rwanda s’il existe des Madoff en miniature, ce genre de personnage poserait des problèmes juridiques, morales mais surtout patriotiques.

Peut être faudrait-t-il anticiper et interroger les méthodes de certains voire les résultats de ces faux success stories.


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