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Je ferai tout pour empêcher les FDLR et le génocide de nous rendre visite à nouveau - Président Kagame

Redigé par Henriette Akimana
Le 9 février 2023 à 02:18

Le président Kagame a promis qu’il fera tout son possible pour empêcher le groupe terroriste FDLR de continuer à attaquer le Rwanda, afin que le Génocide ne se reproduise plus.

Le Chef de l’Etat est revenu sur ce point lorsqu’il recevait les représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales œuvrant au Rwanda, lors d’un dîner avec les membres du corps diplomatique qui a lieu une fois par an en début d’année.

Le dîner annuel 2023 s’est tenu à Kigali Convention Center, dans la soirée du 8 février.

Cela s’est passé à un moment où les relations entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo restent tendues.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le mouvement du 23 Mars, une allégation que le Rwanda nie en bloc. Le Rwanda par contre dénonce l’alliance contre-nature, FARDC/FDLR et le refus de la RDC de rompre son alliance d’avec les FDLR, qui persiste et signe dans son idéologie génocidaire.

Ce groupe terroriste constitue une menace réelle et sérieuse pour la sécurité du Rwanda. En témoignent leurs tentatives à répétition, d’incursions sur le territoire Rwandais, faisant des victimes innocentes. Il faut donc juguler le mal à son origine.

Le président Kagame a dit qu’il ne comprenait pas pourquoi les FDLR sont restés sur le territoire de la RDC pendant 30 ans sans aucune intention de les y éradiquer. Pour lui, il y a des gens derrière qui tirent les ficelles.

Il a déclaré : "C’est comme si, lorsque la question des FDLR est soulevée, lorsqu’ils me posent ces questions [sur la présence de l’armée rwandaise au Congo] et que je pose des questions sur les FDLR, c’est comme s’ils voulaient l’ignorer le fait. Il y a quelque chose derrière tout cela, que certains d’entre nous ne comprennent pas. Y a-t-il quelqu’un dans ce monde qui souhaite que la question des FDLR reste controversée ?".

Le chef de l’État a déclaré qu’il y en a qui veulent que la question des FDLR reste sans solution et que le groupe soit ouvert au débat. Il a dit que c’était leur droit, mais ils ne savent pas à quoi ils jouent.

Il a déclaré : "Vous jouez au plus fin si vous pensez que certains d’entre nous, Rwandais, qui connaissent les FDLR, seront un jour d’accord avec vous. Quiconque le pense se fait des illusions. Cela nous concerne, notre vie, notre histoire, qui nous sommes, personne sur cette terre n’est responsable de nous, c’est nous qui sommes responsable de cela. Il n’y a aucun doute là-dessus. Je le dirai toujours."

Le président Kagame a déclaré que toute personne souhaitant soutenir l’existence des FDLR par la diplomatie ou la politique a le droit de le faire, mais il a le droit de prendre toutes les précautions nécessaires pour s’assurer que ce groupe terroriste ne constitue pas une menace pour la sécurité du Rwanda.

Il a déclaré : "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m’assurer que ce qui est en rapport avec les FDLR et son idéologie du génocide la population ne prenne à la légère se reproduisent plus. L’autre problème est que, si nous continuons à tourner autour de ce sujet, je ne sais pas ce que nous allons en faire."

Le chef de l’État est revenu sur les rapports des experts de l’ONU, se demandant pourquoi ils ne s’interrogent pas sur la question des FDLR qui reste sans issue, mais qu’il y a des personnes qui continuent d’être assassinées à cause des discours de haine qu’ils continuent de disséminer.

Le Président Kagame a annoncé que les gens auraient dû écouter ce que le Pape François a déclaré en visite en RDC, se focalisant sur la gouvernance, les discours de haine, et les mauvaises conditions de vie de la population.

Il a poursuivi : "Je pense que ce message aurait dû atteindre les oreilles du peuple, s’ils sont vraiment des bons leaders pour le peuple."

Cependant, de 2003 à 2014, l’ONU a adopté plus de dix résolutions requérant à la communauté internationale de sanctionner les FDLR et de coopérer pour les éradiquer, mais jusqu’à présent aucune de ces résolutions n’a été mise en œuvre.

Divers rapports et témoignages de la population ont prouvé que les FDLR se sont alliés aux FARDC, ils combattent conjointement contre le M23, dans les opérations militaires.

Le président Kagame a déclaré que toute personne souhaitant soutenir l’existence des FDLR par la diplomatie ou la politique a le droit de le faire, mais il a le droit de prendre toutes les précautions nécessaires pour s’assurer que ce groupe terroriste ne constitue pas une menace pour la sécurité du Rwanda

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