Il a tenu ces propos lors d’une conférence de presse hebdomadaire alors qu’il s’exprimait sur la forme de la coopération future entre l’Iran et l’AIEA, ainsi que sur la position de son pays sur la poursuite de l’enrichissement d’uranium sur son territoire.

Selon le porte-parole, l’Iran a voulu définir un nouveau protocole avec l’AIEA pour envisager une autre manière de poursuivre ses collaborations avec l’agence, après qu’une loi juridiquement contraignante a été approuvée en juin par le Parlement iranien pour suspendre la coopération avec l’AIEA.

"D’ici à deux semaines, un responsable de l’agence se rendra probablement en Iran pour une visite, au cours de laquelle les aspects techniques de ces sujets seront abordés", a indiqué M. Baghaei, sans préciser l’identité du responsable ou la date exacte de cette visite.

A la question de savoir si l’Iran restera membre du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP), il a répondu que l’engagement constant de Téhéran envers le TNP devait être accompagné de garanties assurant que le pays puisse jouir des droits et des avantages de son adhésion au traité.

"On ne peut pas attendre d’un pays qu’il continue d’adhérer au TNP tout en étant privé des droits stipulés dans le traité, en particulier ceux qui sont relatifs à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire", a affirmé M. Baghaei.

Après les attaques lancées par Israël et les Etats-Unis contre des sites nucléaires iraniens du 13 au 24 juin, le Parlement de la République islamique a voté une résolution le 25 juin, ultérieurement adoptée sous forme de loi par le Conseil constitutionnel du pays, pour que l’administration iranienne suspende sa coopération avec l’AIEA.

Un responsable de l’AIEA devrait se rendre en Iran d’ici deux semaines, a annoncé lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères