Lors d’un point de presse tenu à Washington ce 20 mai 2025, l’ambassadeur Fitrell a insisté sur la nécessité d’agir en urgence : « Nous ne pensons pas qu’il faille attendre six mois ou un an. Nous voulons qu’un pas important soit franchi rapidement. Et les choses avancent dans ce sens. Cela s’inscrit dans la logique des discussions de Nairobi, de Luanda et de nos partenaires au Qatar », a-t-il déclaré.
Il a également précisé que des discussions sont en cours pour coordonner les efforts diplomatiques de Washington, Doha, Luanda et Nairobi, afin d’éviter des divergences et favoriser un accord de paix durable dans la région des Grands Lacs.
L’ambassadeur Fitrell a souligné les retombées économiques qu’entraînerait une sortie de crise dans l’est de la RDC en proie à des conflits armés depuis plusieurs décennies :
« Le développement économique est essentiel pour que les deux parties tirent pleinement profit du programme de paix et de relance déjà élaboré. Exploiter les opportunités économiques contribue également à renforcer la sécurité, en révélant le potentiel qui émerge d’un environnement stabilisé. »
Selon l’agence Reuters, deux diplomates et un responsable onusien ont indiqué, le 19 mai 2025, que l’accord en cours de négociation prévoit que les minerais extraits dans l’est de la RDC soient transformés au Rwanda avant leur exportation. Ce processus permettrait à la RDC de ne plus vendre ses matières premières à l’état brut et d’accroître ses revenus.
Le futur accord de paix prévoit également un partenariat pour démanteler les groupes armés qui contrôlent de nombreuses mines dans l’est de la RDC et menacent la sécurité des populations civiles. Cette coopération viserait à restaurer la stabilité dans ces zones riches en ressources naturelles.
Selon l’ambassadeur Fitrell, l’impact dépasserait le Rwanda et la RDC, et profiterait aussi à d’autres pays voisins comme le Burundi et l’Ouganda.
« La région a besoin d’un accord de paix, et nous avons pour objectif de poursuivre dans cette direction », a-t-il déclaré.
Massad Boulos, conseiller du président Donald Trump pour le partenariat États-Unis – Afrique, a pour sa part confirmé le 15 mai, la soumission par Washington du projet d’accord de paix aux gouvernements rwandais et congolais, précisant que les réactions officielles des deux parties sont attendues prochainement.
La signature de l’accord est prévue pour juin 2025, après validation finale des pays impliqués dans le processus, notamment l’Angola, la France, le Togo et le Qatar.

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