Dans un communiqué, la CPI a affirmé qu’il existe des "raisons sérieuses" de croire que ces responsables ont joué un rôle dans des actes constituant des crimes de guerre à Gaza.

Israël rejette l’autorité de la CPI

Bien qu’Israël ne soit pas membre de la CPI, et ait à plusieurs reprises contesté son autorité en l’accusant de partialité politique, ces mandats surviennent dans un contexte de pressions internationales croissantes sur le pays concernant ses opérations militaires à Gaza.

Ces accusations font suite aux nombreuses critiques de la communauté internationale, qui dénoncent les attaques continues d’Israël contre les civils dans le cadre de sa guerre contre le Hamas à Gaza.

Un conflit aux conséquences humanitaires dévastatrices

Le conflit a débuté le 7 octobre 2023, après une attaque de grande envergure menée par le Hamas contre Israël, causant la mort de plus de 1 400 Israéliens, dont de nombreux civils, et la capture de plus de 240 otages emmenés dans la bande de Gaza. Cette attaque a été suivie de représailles militaires massives de la part d’Israël.

Depuis, les combats ont causé des pertes humaines dramatiques, avec plus de 35 000 morts selon les Nations Unies, dont plus de 7 000 enfants, 4 000 femmes, et près de 2 000 personnes âgées.

Face à ces chiffres alarmants, plusieurs pays ont qualifié les actions d’Israël de "réponse disproportionnée". En janvier 2024, l’Afrique du Sud a même porté plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de commettre un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ainsi que Yoav Gallant, ancien ministre de la Défense, font l’objet de mandats d’arrêt