Dr Aggée Shyaka Mugabe, maître de conférences et chercheur au Centre de Gestion des Conflits (CCM) de l’Université du Rwanda, a souligné dans sa présentation les stéréotypes basés sur l’ethnie, la persistance de l’idéologie du génocide, l’utilisation irresponsable des médias sociaux, les blessures non cicatrisées du passé, la transmission intergénérationnelle du traumatisme, le taux élevé de chômage des jeunes, la pauvreté, la désintégration des valeurs rwandaises et la dysfonction des structures familiales.
La résilience, pivot pour surmonter ces défis, a été mise en avant lors de ce dialogue. Selon les recherches présentées, bien que des progrès aient été réalisés, des besoins persistent parmi les survivants les plus vulnérables du génocide, ce qui retarde leur avancement.
Le quotidien The New Times rapporte qu’une mentalité de dépendance s’est développée parmi les groupes vulnérables soutenus par le gouvernement. Par ailleurs, les opportunités économiques et l’accès aux ressources restent limités, en particulier dans les zones rurales.
Aegis Trust, en collaboration avec le Ministère de l’Unité Nationale et de l’Engagement Civique, a organisé un événement où de nombreux jeunes ont pu exprimer leurs idées.
Gisèle Sandrine Irakoze, fondatrice de l’Initiative Ndabaga, a souligné l’importance de s’appuyer sur des sources d’information fiables.
Dans une ère d’abondance d’informations, Irakoze a exhorté les jeunes à vérifier la crédibilité des sources et à aborder l’information de manière consciente.
"Nous ne pouvons pas nous appuyer sur le passé comme excuse si nous voulons atteindre la résilience," a déclaré Irakoze. Elle invite la jeunesse à s’efforcer d’exceller dans tous les aspects de la vie.
Israël Nuru Mupenzi, président de Peace and Love Proclaimers, a évoqué l’importance d’impliquer activement les jeunes dans les programmes, conférences et dialogues. Pour Mupenzi, permettre aux jeunes de prendre les devants dans leur apprentissage et croissance est essentiel pour aborder efficacement les défis.
Un autre point soulevé était la valorisation du Kinyarwanda, langue nationale du Rwanda, comme force unificatrice.
Les jeunes sont appelés à apprécier cette langue, favorisant ainsi le patriotisme, la résilience et l’unité nationale.
Avec les efforts continus pour aborder ces questions, le Rwanda reste optimiste quant à l’avenir, avec sa jeunesse au cœur de la construction d’un avenir plus résilient et uni.
Crédit photos : Emmanuel Dushimimana - The New Times
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