Selon le Bureau du Président, les échanges entre les deux parties ont été fructueux, portant notamment sur le renforcement des partenariats en vue de promouvoir une paix durable dans la région des Grands Lacs, ainsi que sur des initiatives destinées à accroître les investissements américains dans des secteurs stratégiques, tant au Rwanda que dans l’ensemble de la région.
Cette visite intervient peu après l’annonce par les autorités américaines de l’envoi en Afrique de Massad Boulos, conseiller principal du président Donald Trump, dans le cadre des efforts en cours visant à trouver une solution à la crise persistante en République démocratique du Congo.
Le Département d’État américain avait annoncé que M. Massad Boulos dirigerait une délégation lors d’une tournée africaine débutée le jeudi 3 avril 2025.
Son programme prévoyait des étapes en République démocratique du Congo, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, où il devrait rencontrer les chefs d’État ainsi que des représentants du secteur privé, dans le but de favoriser les investissements américains dans la région, et renforcer les efforts diplomatiques visant à résoudre le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, où les rebelles du M23 ont pris le contrôle de vastes zones, notamment les villes de Goma et Bukavu.
D’origine libanaise, Massad Boulos est un citoyen américain. Il a exercé les fonctions de conseiller principal du président Donald Trump pour les affaires arabes et moyen-orientales. Il est également proche de la famille Trump, notamment par l’intermédiaire de son fils, Michael Boulos, marié à Tiffany Trump, la fille du président americain.
Le processus de paix a enregistré une avancée significative le 18 mars dernier, lorsque le président congolais Félix Tshisekedi et le Président Paul Kagame se sont rencontrés à Doha pour explorer des pistes de solution.
Toutefois, les tensions entre les deux pays demeurent vives, Kigali rejetant fermement les accusations selon lesquelles il apporterait un quelconque soutien aux rebelles du M23.
Le Rwanda réaffirme que sa principale préoccupation concerne l’insécurité persistante liée à la présence de la milice FDLR, qu’il accuse de collaborer avec les forces armées congolaises.
Composée en grande partie de membres responsables du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, cette milice est considérée comme une menace majeure pour la sécurité régionale, en raison de son idéologie génocidaire toujours active.


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