Beaucoup y ont laissées leurs vies.

C’est le credo adopté par le Qatar qui préconise la prévention des conflits.

Cette volonté de repérage des indices sérieux en gestation qui pourraient débouchés sur l’éclatement d’un conflit ouvert c’est à dire la guerre.

Le Qatar prend de plus en plus d’initiatives dans la résolution et la prévention des conflits par la médiation et la négociation. Une diplomatie qui surprend plus d’un par son efficacité.

C’est dans ce terreau du golfe arabo persique qu’émerge une nouvelle diplomatie planétaire éclairée dont l’importance ira crescendo avec les crises qui se succèdent mais ne se ressemblent pas.

L’acquisition de la réputation de faiseur de paix fait que lorsque ce n’est pas d’initiative, les autorités Qatariennes sont sollicitées pour jouer les facilitateurs là où ça coince. Et ça marche.

On trouve des vertus inattendues dans l’expérience diplomatique et de médiation du Qatar. Cette grande force est canalisée par une vision.

Le Qatar doit son aura a un savoir-faire construit patiemment au fil des années de diplomatie et d’entregent, un génie du dialogue et de la médiation qui remporte bien des succès sans tambours ni trompettes.

A Doha on règle les conflits qui ont pris du temps pour se nouer et on évite la pression médiatique et des opinions publiques qui interfèrent quand ils apprennent ce genre d’initiative. La discrétion semble être un atout considérable.

Une synergie qui n’empreinte pas les chemins balisés de la diplomatie classique qui se réduit souvent à l’élaboration et la signature des accords en y associant la presse internationale.

Non, en l’espèce, le Qatar s’appuie sur un échafaudage de garanties mutuelles faciles à mettre en œuvre.

L’expertise diplomatique du Qatar n’est plus à démontrer alors que les concernés se défendent d’appliquer des recettes toutes faites. Ils y vont au cas par cas et par touche adaptée aux circonstances.

Le Qatar ne peut effrayer par la mobilisation d’une armée ultra sophistiquée, il n’a d’autre intérêt que la promotion de la paix avec pour seule arme efficace sa sincérité et son amitié avec les uns et les autres.

Ainsi que la confiance qu’il inspire grâce à son expertise acquise lors des séances houleuses de négociations et des médiations.

Comme une évidence, on sait qu’il faut être deux pour commencer à se parler. Ce qui évite l’isolement et la solitude, pour ne pas dire plus, sur cette scène internationale mouvante.

On ne mesure pas toujours à sa juste valeur la reconnaissance mutuelle. Surtout lorsque les divergences touchent aux intérêts vitaux qui peuvent être identitaires, sécuritaires, économiques voire géopolitiques.

Il doit exister des alliances ou des interdépendances qui rendraient la guerre impossible. C’est probablement le pari du Qatar. Il suffit d’envisager les intérêts stratégiques des protagonistes qui leur enlèvent toute pertinence à lancer des hostilités.

Pour ce faire, il n’y a qu’à lister les difficultés logistiques, les aléas de la politique et la versatilité des alliances, le péril pour les militaires engagés et la pression de l’opinion en cas de perte ainsi que l’enlisement conflit.

Les craintes sur le nuage dans le ciel des relations entre le Rwanda et les Etats Unis d’Amérique concernant le dossier Rusesabagina se sont résorbées grâce à l’action discrète mais efficace du Qatar.

Ce pays se saisi des grands dossiers de ce monde pour en assurer la médiation.
Il est sur le dossier Ukrainien qui ne fait vraiment exception.

En l’espace de quelques années, il est devenu l’un des médiateurs les plus proactifs dans la gestion et la prévention des conflits au monde.

Le Qatar prend de plus en plus d’initiatives dans la résolution et la prévention des conflits par la médiation et la négociation.