Cette réunion s’appuie sur un accord signé le 24 février 2013 par onze pays africains, visant à garantir une paix durable et à renforcer la coopération régionale. Un mécanisme de suivi, le ROM (Mécanisme régional de supervision), a été mis en place pour en assurer l’application.
Le 27 mai 2025, le Général Kabarebe a pris part à la réunion des ministres des Affaires étrangères, qui sera suivie le 28 mai d’une session rassemblant chefs d’État, de gouvernement et leurs représentants.
Les pays signataires sont le Rwanda, l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la RDC, la République du Congo, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie, rejoints en janvier 2014 par le Kenya et le Soudan.
Depuis mai 2023, la coordination du suivi de l’accord est assurée par le président burundais Évariste Ndayishimiye, qui s’apprête à transmettre cette responsabilité à son homologue ougandais Yoweri Kaguta Museveni.
L’accord impose à la RDC des réformes majeures en matière de sécurité, de décentralisation, de restructuration institutionnelle, ainsi qu’en promotion de l’unité nationale, de la réconciliation et d’une gouvernance renforcée, notamment dans l’Est du pays.
Les États signataires s’engagent également à respecter la souveraineté de chacun, à ne soutenir ni groupes armés ni leurs alliés, à renforcer la coopération économique et judiciaire, et à refuser l’asile aux personnes suspectées de crimes de guerre ou contre l’humanité.
Sur le plan international, l’ONU, l’Union africaine et la Communauté des États d’Afrique de l’Est soutiennent les efforts visant à instaurer une paix durable dans l’Est de la RDC et à renforcer la coopération économique régionale.
Douze ans après la signature de l’accord, l’Est de la RDC reste en état de crise. Kinshasa, loin de désamorcer les tensions, appuie plusieurs groupes armés dans sa lutte contre l’alliance AFC/M23, qui maintient son contrôle sur d’importants territoires au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Le 25 mai, avant la tenue de la réunion, le président burundais Évariste Ndayishimiye s’est rendu à Kinshasa pour s’entretenir avec son homologue Félix Tshisekedi sur des questions de sécurité et de relations bilatérales.



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