Selon l’agence Reuters, les États-Unis ont déjà soumis une liste de dix migrants potentiels à relocaliser au Rwanda. En effet, les autorités américaines ont instauré des mécanismes visant à contrôler l’arrivée de migrants en situation irrégulière
Les discussions entre le Rwanda et les États-Unis laissent entendre que le nombre de migrants pourrait dépasser les 250 initialement prévus, en fonction des négociations futures. Il est important de souligner que les migrants ne seront pas obligés de rester au Rwanda contre leur gré ; ils auront la possibilité de s’installer dans des pays tiers.
Le Rwanda n’acceptera aucun individu purgeant actuellement une peine de prison aux États-Unis, car aucun cadre juridique ne permet aux détenus de purger leur peine à l’étranger. Les personnes éligibles à la relocalisation sont celles ayant déjà purgé leur peine, n’ayant pas de poursuites pénales en cours, et ne présentant aucun antécédent lié à des infractions envers des enfants.
La porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo, a souligné la compréhension historique du pays à l’égard des difficultés rencontrées par les populations déplacées.
« Le Rwanda a accepté, en accord avec les États-Unis, d’accueillir jusqu’à 250 migrants, en partie parce que presque toutes les familles rwandaises ont connu les épreuves du déplacement, et que nos valeurs sociétales sont fondées sur la réintégration et la réhabilitation », a-t-elle déclaré.
« Dans le cadre de cet accord, le Rwanda a la possibilité d’approuver individuellement chaque personne proposée pour la réinstallation. Les personnes approuvées bénéficieront d’une formation professionnelle, d’un accès aux soins de santé et d’un accompagnement en matière de logement afin de démarrer une nouvelle vie au Rwanda, leur offrant ainsi l’opportunité de contribuer à l’une des économies ayant connu la plus forte croissance au monde au cours de la dernière décennie », a ajouté Makolo.
Les États-Unis fourniront également une aide financière au Rwanda dans le cadre de cet accord, bien que les détails concernant le montant et la structure de cette aide n’aient pas été divulgués.
Cette évolution intervient alors que les États-Unis intensifient leurs efforts pour faire face à l’immigration clandestine, un axe de politique qui a pris de l’ampleur sous la présidence de Donald Trump, qui avait fait de la réduction du nombre de migrants non autorisés une priorité.

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