Les secousses ont été ressenties au-delà des frontières nationales, ébranlant les sols de pays limitrophes comme le Burundi, la Tanzanie, l’Ouganda et la République Démocratique du Congo.
Selon l’office rwandais des mines, du pétrole et du gaz (RMB), dans son sigle en anglais, c’est dans le district Karongi que le séisme a été ressenti le plus intensément.
S’il faut en croire « Android Earthquakes Alerts System, » une plateforme grand-public spécialisée en ligne, l’épicentre de la secousse se localisait en district Ruhango.
Malgré la classification de cette secousse en modérée, ses effets se sont avérés variables, selon l’arrivée de sa force dévastatrice en différents endroits.
Elle n’a toutefois pas fait des dégâts énormes, peut-on constater.
Vestine Mukarutesi, la maire du district Karongi, a confié à chaîne nationale que le tremblement avait été perçu à travers différents secteurs de sa circonscription, notamment avec plus d’effets dans ceux de Rugabano et Gashari.
Le premier bilan matériel ayant suivi de peu l’incident, selon cette source, faisait état de deux enfants blessés, de cinq maisons effondrées, avec des dommages structurels notables sur une autre habitation, sans oublier les toits de deux classe affaissés.
Au lendemain du séisme, les dernières nouvelles de ce décompte des dommages occasionnés par le mouvement tellurique, le dernier bilan révélé à IGIHE par la maire, Mukarutesi Vestine, dénombre 11 maisons dégradées, dont certaines avec effondrement des murs, et d’autres dans lesquelles ont éclaté des fissures murales alarmantes.

Les responsables provinciaux et de district se sont imminent rendus sur les lieux où les conséquences néfastes des ondes sismiques se sont le plus fait ressentir, pour y transmettre un message d’apaisement et d’assistance mutuelle aux sinistrés.
Ce phénomène géologique n’est pas sans précédent. Un autre séisme de magnitude 4,9 avait déjà ébranlé le Rwanda le 27 mars dernier, impactant certaines zones de la province occidentale ainsi que la ville de Kigali.
L’interaction des plaques tectoniques dans la région continuent de soulever des questions sur la préparation et la résilience des infrastructures face à de futures secousses potentiellement plus destructrices.


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