Dans une intervention faites ce 9 février 2025 sur la plateforme x, le ministre a affirmé que "la situation humanitaire à Goma ne pouvait en aucun cas être qualifiée de catastrophique", car la situation sur le terrain avait largement évolué dans une direction positive, une amélioration soutenue par toutes les informations vérifiables disponibles. Nduhungirehe a souligné que les progrès réalisés à Goma démontrent que l’aide humanitaire avait bien été acheminée et que les conditions de vie s’étaient nettement améliorées pour la population.
La principale critique du ministre a porté sur la gestion de Bintou Keita à la tête de la MONUSCO, soulignant que ce qui était véritablement "catastrophique" ne résidait pas dans la situation humanitaire à Goma, mais dans les échecs répétés de la MONUSCO sous sa direction. Il a particulièrement mis en lumière le soutien de la MONUSCO à des milices génocidaires, qui auraient dû être neutralisées depuis longtemps, conformément aux mandats de l’ONU. Le ministre a également dénoncé la collaboration de la MONUSCO avec des mercenaires européens, qui constitue une violation flagrante des conventions internationales.
Olivier Nduhungirehe a également dénoncé l’attitude de Bintou Keita face à la persécution des populations locales à Bukavu et dans ses environs. Alors que les FARDC et la milice Wazalendo sont accusées de commettre des violations quotidiennes des droits de l’homme, le ministre a souligné que la cheffe de la MONUSCO semblait ignorer ces abus, préférant se concentrer sur des préoccupations secondaires.
Dans sa réponse, le ministre a souligné que, pour Bintou Keita, ce qui semble "inacceptable" n’est pas les violences quotidiennes perpétrées par les FARDC et la milice Wazalendo, mais plutôt le fait que des déplacés internes à Goma aient eu l’audace de "retourner chez eux". Selon lui, la cheffe de la MONUSCO aurait détourné cette situation pour masquer les véritables problèmes et éviter de confronter les abus qui se produisent sur le terrain.
La MONUSCO fait l’objet de critiques croissantes, notamment en raison de sa gestion de la situation en République Démocratique du Congo. Son incapacité à protéger les populations locales et à instaurer la paix dans l’est du pays a été régulièrement mise en cause. Les appels en faveur d’une révision de la mission de la MONUSCO se multiplient, tandis que les autorités rwandaises exigent une plus grande responsabilité et des actions concrètes pour mettre un terme aux souffrances des Congolais.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte régional plus large, marqué par des tensions croissantes et des préoccupations concernant la gestion de la crise à l’est de la RDC, où les milices armées et les forces gouvernementales alimentent un climat d’insécurité et de violences à l’encontre de certaines populations civiles.
![](local/cache-vignettes/L728xH421/bint_k-c8d50.jpg?1739183509)
![](local/cache-vignettes/L976xH549/ondu-8-bdf27.jpg?1739183509)
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!