Les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats suicides étaient identifiés comme étant des membres d’Al Qaida et Oussama Ben Laden comme le commanditaire.

Vingt ans se sont écoulés depuis que le monde a basculé ouvertement dans les attentats terroristes d’une part et la guerre contre le terrorisme d’autre part.

Et dix ans sont passés depuis le 2 mai 2011 date de l’assassinat de Ben Laden. Mais depuis, le djihadisme a essaimé dans beaucoup de pays et plusieurs continents.

Vingt ans après avoir été chassé du pouvoir en Afghanistan, les talibans sont de retour et ont ainsi gagné et rempli leur objectif.

Eradiquer le terrorisme parait de plus en plus difficile quand on s’aperçoit la percée de « L’Etat Islamique » et les relais locaux d’Al Qaida.

Ils bénéficient d’une force idéologique certaine. Les djihadistes sont convaincu qu’ils combattent au nom de leur « religion » contre l’agresseur qui est l’occident et le poursuivent chez lui.

Car il y a une différence perceptible et fondamentale de l’échelle des valeurs en présence.

Cette idéologie enrobée dans les interprétations « rigoristes » des préceptes de la religion est la source de la motivation pour les recrus et les combattants.

C’est le socle sur lequel tout est battit plus particulièrement la propagande. Et les réseaux sociaux sont un moyen de vulgarisation que les prédicateurs exploitent au maximum.

Aussi il y a lieu de noter l’instrumentalisation qu’ils font des problèmes sociaux, des injustices de tous ordres liées à la faiblesse de la gouvernance du pays.

Et ce sentiment d’abandon des populations locales pour les infiltrés ou s’implanter voire créer des alliances. Ils se substituent à l’Etat. Ils sont devenus la plus grande menace ces groupes qui font allégeance soit à Al Qaida soit à « l’Etat Islamique ». Et on se rend compte combien ils sont mobiles et actifs.

Il suffit de mettre le curseur sur le Sahel et de constater que ce n’est pas l’affaire d’un seul pays, loin s’en faut. Le Sahel connait un véritable péril sécuritaire. Ajouter à cela les retournements des alliances qui ne sont pas de nature à faciliter la tâche.

De nombreuses forces opérationnelles sont présentes sur le terrain, dont les résultats sont mitigés. Plusieurs obstacles entravent la mise en commun des moyens et ressources.

Al Qaida, les Talibans, le Hamas, « Etat Islamique », Aqmi ; de nos jours le terrorisme est devenu le problème majeur de sécurité pour tous les pays.

La sécurité est une compétence régalienne, elle ne peut être déléguée. Il appartient à l’Etat d’assurer la sécurité et la stabilité du pays. Et de l’accompagner par les projets de développement plus pérennes pour le bien-être des citoyens.