C’est avec une discrétion toute royale que le couple présidentiel congolais évite soigneusement de mentionner leur bienfaiteur. Denise Nyakeru, subtile comme une brise d’été, s’abstient d’évoquer toute collusion entre le banquier italien et son époux. Mais alors, quelle élégance ! Quelle finesse ! Leurs détracteurs diraient : "Tellement discret que c’en est suspect." Mais qu’importe, car au Congo, comme ailleurs, on sait bien qu’un silence vaut souvent plus qu’un aveu.
Ah, la Belgique, si scrupuleuse lorsqu’il s’agit de fiscalité, n’est pourtant pas à l’abri d’un bon conte de fées moderne. Car, ne vous y trompez pas, l’histoire des Tshisekedi est digne des Mille et Une Nuits. D’où viennent ces 20 000 euros mensuels pour payer le loyer ? Mystère et boule de gomme. "Mais c’est l’État congolais qui s’en charge", répond l’avocat de Robert Levy, avec une sincérité qui ferait pâlir un saint. Des fiches de paie "confidentielles", bien entendu. Légères comme des plumes, aussi discrètes que leur usage.
Et puis, tant qu’à rêver en grand, pourquoi se contenter d’un simple manoir quand on peut y ajouter une piscine de 15 mètres sur 4, au lieu d’un modeste étang ? Après tout, le confort n’a pas de prix quand on est président. Peut-être que l’eau de cette piscine est remplie des larmes de contribuables belges ? Qui sait…
Le grand public, bien sûr, est perplexe. Comment un homme, dont le salaire est officiellement fixé à 17 000 dollars par mois, peut-il s’offrir un style de vie qui ferait rougir Gatsby le Magnifique ? Le plus ironique dans tout cela ? Félix Tshisekedi lui-même avoue ne pas connaître son propre salaire. Comme quoi, être président, c’est aussi une question de détachement matériel. Détaché de la réalité, surtout.
Et pourtant, la Belgique, patrie de la rigueur fiscale, se fait soudain poète. Les frères et sœurs Tshisekedi, qui autrefois vivaient humblement des aides du CPAS, ont vu leur patrimoine fleurir comme une tulipe au printemps. Des villas ici, des appartements là. Que voulez-vous, on ne peut pas arrêter la nature de prospérer !
Les enquêteurs belges, tels des Elliot Ness en costume-cravate, n’ont guère de temps pour les belles histoires. Armés de leurs calculatrices et de leur froideur administrative, ils s’intéressent de très près à cette fulgurante ascension. Ils ont déjà ouvert une vingtaine de dossiers contre la famille Tshisekedi. Peut-on vraiment blâmer ces enquêteurs ? Après tout, quand on voit une famille passer des allocations sociales à des propriétés luxueuses, on se dit que quelque part, la magie n’y est peut-être pour rien.
Quant à la Cellule de Traitement des Informations Financières (CTIF), elle s’est jointe au bal. Sous la présidence de Philippe de Koster, on traque les moindres mouvements suspects, et l’on se demande bien d’où viennent tous ces capitaux. Blanchiment d’argent, vous dites ? Allons donc ! Certainement une erreur d’appréciation… ou pas.
L’entourage de Tshisekedi est suspecté de détournements faramineux, de millions envolés vers des paradis immobiliers. Mais rassurez-vous, impunité zéro, nous dit-on. Même les lois fiscales, ces créatures austères et rigides, n’ont plus la patience pour de tels excès. Le message est clair : on ne joue pas avec l’argent du contribuable belge.
Mais la question reste : jusqu’à quand cette mascarade pourra-t-elle durer ? La réponse, chers lecteurs, est suspendue entre les lignes, telle une épée de Damoclès au-dessus des têtes des Tshisekedi. Patience.
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