L’étude conduite auprès de 129.826 jeunes hommes adultes vivant dans quatre villes - Chicago, Philadelphie, New York et Los Angeles - en 2020 et 2021 révèle que les hommes âgés de 18 à 29 ans dans les quartiers les plus violents de Chicago et de Philadelphie courent un risque plus élevé d’homicide par arme à feu que les soldats américains déployés en Afghanistan, avec un taux de risque de 3,23 % contre 1,91 %.

Les risques de mort violente et de blessure observés dans les quartiers étudiés concernaient presque exclusivement des individus issus de groupes ethniques minoritaires, les hommes noirs et hispaniques représentant 96,2 % des tués et 97,3 % des blessés par balle dans les quatre villes étudiées.

Cette étude survient alors même que les armes à feu ont dépassé les accidents de la route en tant que cause de décès des enfants, adolescents et jeunes adultes aux Etats-Unis, selon les données du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC). L’agence de santé américaine a rapporté que 3.597 enfants avaient été tués par arme à feu en 2021.

Un panneau indiquant "une zone sans armes à feu" est dressé près de Times Square à New York, aux Etats-Unis, le 1er septembre 2022. (Xinhua/Michael Nagle)