Les replies stratégiques des FARDC

Redigé par Tite Gatabazi
Le 21 janvier 2025 à 05:40

Tel un refrain chanté à l’excès, le repli stratégique s’impose une fois de plus, révélant avec une clarté cruelle les défaites essuyées sur le champ de bataille. Cette posture, maintes fois adoptée sous le masque d’une habile manœuvre, ne parvient désormais plus à dissimuler la réalité d’un recul forcé. Le langage diplomatique et les discours feutrés peinent à enrober l’évidence : ce repli, loin d’être une tactique savamment orchestrée, trahit une impuissance face à des adversités devenues insurmontables. Ainsi, il devient le miroir d’une débâcle qu’aucune rhétorique ne saurait voiler, exposant les failles d’une stratégie mise à nu par les événements.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par une coalition hétéroclite composée des supplétifs FDLR, Wazalendo, contingents burundais et mercenaires divers, s’enlisent dans une débâcle marquée par un repli désordonné.

De Kanyabayonga à Lushebere, en passant par Ngungu, Pinga, et au- delà, leur débandade est systématiquement accompagnée d’un abandon massif d’armements et de munitions, témoignage patent de leur désorganisation structurelle.

Dans la cité de Kavumu, la situation est devenue chaotique et explosive. Face à l’avancée méthodique des forces de l’AFC/M23, les éléments de cette coalition fragmentée cèdent au désarroi. Leurs retraites précipitées, orchestrées sans coordination, sèment la panique parmi les civils.

Ces derniers subissent des tirs indiscriminés, exacerbant l’insécurité. Les localités stratégiques telles que Minova, Bweremana, Zilaro, Numbi, Katana et Nyabibwe ont été désertées bien avant l’arrivée des forces de l’AFC/M23, laissant derrière elles des scènes de chaos et de désolation. Ce désordre généralisé met en lumière l’incapacité matérielle et organisationnelle des FARDC et de leurs alliés à mener une quelconque opération victorieuse.

Le manque d’une cause, l’affairisme des officiers des FARDC, la cacophonie régnant au sein de cette coalition hétérogène, où l’absence d’une chaîne de commandement cohérent est la norme, annihile toute possibilité de coordination stratégique.

Leurs regroupements à Kalehe Centre et Kavumu ne servent qu’à exacerber les souffrances des populations locales, avec des actes répréhensibles tels que pillages et violences, notamment à l’encontre des femmes.

En contraste, la supériorité militaire des forces de l’AFC/M23 se manifeste par une stratégie claire, une discipline rigoureuse et une efficacité opérationnelle incontestable. Ces éléments mettent en exergue l’inanité des tentatives de résistance de leurs adversaires. L’AFC/M23 réaffirme son engagement à rétablir rapidement la paix et la sécurité dans ces territoires, afin de mettre un terme aux souffrances infligées aux populations civiles par cette coalition déliquescente.

Les FARDC, appuyées par les FDLR, les Wazalendo, les contingents burundais et les mercenaires, s’enlisent dans une débâcle marquée par un repli désordonné.

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