« Aujourd’hui, la France adresse ses pensées les plus sincères et son soutien indéfectible au peuple rwandais. La France rend hommage à la résilience exceptionnelle de ce peuple, qui, après l’horreur, s’est relevé pour bâtir un avenir fondé sur la réconciliation et l’unité », a déclaré Macron, saluant la force de la reconstruction du Rwanda.
Macron a également réaffirmé son engagement à préserver la mémoire du génocide contre les Tutsi, en particulier face à la montée du révisionnisme et de l’intolérance.
« En ce jour de mémoire, je réitère mon engagement à garder vivante la mémoire de ce drame humain, face aux défis posés par le révisionnisme et l’intolérance », a-t-il ajouté.
Macron a insisté sur le fait que les témoignages poignants des survivants rappellent avec urgence la nécessité de lutter contre toutes les formes de haine.
Depuis 2019, le 7 avril est officiellement reconnu en France comme une journée nationale de commémoration du génocide contre les Tutsi. Cette journée incarne la volonté de transmettre les leçons de ce tragique chapitre de l’histoire aux générations futures à travers l’éducation, la recherche historique et la justice.
Dans le cadre de l’engagement de la France en faveur de la justice, Macron a assuré que le système judiciaire français poursuit sans relâche les auteurs du génocide contre les Tutsi résidant sur le sol français.
« Fidèle à mon engagement, la justice continue d’avancer pour poursuivre et juger les auteurs présumés du génocide vivant en France. Plusieurs procès importants ont eu lieu et la justice a été rendue », a-t-il affirmé.
Le système judiciaire français a poursuivi plusieurs individus impliqués dans le génocide contre les Tutsi, et de nombreuses condamnations ont été prononcées.
Parmi les affaires les plus marquantes, on retrouve les procès du capitaine Pascal Simbikangwa, de Laurent Bucyibaruta (ancien préfet de Gikongoro), du Dr Eugène Rwamucyo, du Dr Sosthène Munyemana, de Philippe Hategekimana, d’Octavien Ngenzi et de Tito Barahira, tous reconnus coupables et condamnés à des peines de prison.
En 2020, la France a fait la une des journaux avec l’arrestation de Félicien Kabuga, l’un des financiers majeurs du génocide. Kabuga a été arrêté et remis au Tribunal des Nations Unies pour son procès.
Les efforts de la France en matière de justice s’étendent également au-delà des auteurs directs. En 2024, Charles Onana, un citoyen français d’origine camerounaise, a été condamné pour négation du génocide. Il a écopé d’une amende de 8 400 € et a été contraint de verser 11 000 € de dommages-intérêts.
Macron a également précisé que le service de poursuites français continue d’enquêter sur 40 dossiers concernant des individus soupçonnés d’être impliqués dans le génocide contre les Tutsi. « Ces efforts témoignent de la détermination sans faille de notre pays à lutter contre l’impunité et l’oubli », a-t-il ajouté.
Les tribunaux français poursuivent activement les affaires liées au génocide, traitant en moyenne deux dossiers de ce type chaque année, ce qui démontre une fois de plus l’engagement constant de la France en faveur de la justice pour les victimes du génocide de 1994 contre les Tutsi.

AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!